Les primaires électorales et les systèmes ...
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Titre :
Les primaires électorales et les systèmes de départage des candidats à l’élection présidentielle
Auteur(s) :
Morel, Laurence [Auteur]
Centre d'Études et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS) - UMR 8026
Perrineau, Pascal [Auteur]
Centre de recherches politiques de Sciences Po (Sciences Po, CNRS) [CEVIPOF]
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Centre d'Études et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS) - UMR 8026
Perrineau, Pascal [Auteur]
Centre de recherches politiques de Sciences Po (Sciences Po, CNRS) [CEVIPOF]
Titre de la revue :
Fondapol
Pagination :
48 pages
Éditeur :
Fondation pour l'innovation politique
Date de publication :
2021-08
ISSN :
2272-1215
Mot(s)-clé(s) :
Primaires
Mot(s)-clé(s) en anglais :
Primary elections
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Science politique
Résumé :
Alors que le référendum d’initiative populaire et le droit de pétition ont du mal à décoller en France et que la révocation populaire n’y est pas sérieusement envisagée, les primaires ont pu sembler avoir réussi leur percée ...
Lire la suite >Alors que le référendum d’initiative populaire et le droit de pétition ont du mal à décoller en France et que la révocation populaire n’y est pas sérieusement envisagée, les primaires ont pu sembler avoir réussi leur percée dans le paysage politique hexagonal pour l’élection présidentielle. Présentes à gauche lors des trois dernières élections présidentielles, pratiquées également par la droite et le centre en 2017, les primaires françaises ont probablement atteint aujourd’hui un moment crucial de leur existence : soit elles sont abandonnées avant d’être totalement entrées dans les mœurs, soit elles perdurent et un retour en arrière sera difficile. De même que les Français n’accepteraient pas de ne plus élire eux-mêmes leur président, ils n’accepteraient pas de ne plus choisir les candidats à cette fonction si des primaires leur en avaient donné l’habitude. Les motivations politiques qui pourraient pousser à les supprimer, comme elles ont poussé à les introduire, pourraient alors s’avérer impuissantes. Disparition ou institutionnalisation, telles sont a priori les deux voies entre lesquelles choisir aujourd’hui. Dans ce moment décisif pour les primaires françaises, le but de cette note est de contribuer à la réflexion sur leur utilité et leur bien-fondé dans notre pays, en particulier dans la perspective de la prochaine élection présidentielle, mais aussi et surtout de mettre au jour les modalités variées et les implications que peut recouvrir ce procédé de sélection des candidats. Comme toutes les procédures démocratiques, les primaires mettent en œuvre un principe – le choix des candidats d’un parti par les adhérents ou les électeurs – mais diffèrent en fonction de plusieurs variables. Alors que le référendum d’initiative populaire et le droit de pétition ont du mal à décoller en France et que la révocation populaire n’y est pas sérieusement envisagée, les primaires ont pu sembler avoir réussi leur percée dans le paysage politique hexagonal pour l’élection présidentielle. Présentes à gauche lors des trois dernières élections présidentielles, pratiquées également par la droite et le centre en 2017, les primaires françaises ont probablement atteint aujourd’hui un moment crucial de leur existence : soit elles sont abandonnées avant d’être totalement entrées dans les mœurs, soit elles perdurent et un retour en arrière sera difficile. De même que les Français n’accepteraient pas de ne plus élire eux-mêmes leur président, ils n’accepteraient pas de ne plus choisir les candidats à cette fonction si des primaires leur en avaient donné l’habitude. Les motivations politiques qui pourraient pousser à les supprimer, comme elles ont poussé à les introduire, pourraient alors s’avérer impuissantes. Disparition ou institutionnalisation, telles sont a priori les deux voies entre lesquelles choisir aujourd’hui. Dans ce moment décisif pour les primaires françaises, le but de cette note est de contribuer à la réflexion sur leur utilité et leur bien-fondé dans notre pays, en particulier dans la perspective de la prochaine élection présidentielle, mais aussi et surtout de mettre au jour les modalités variées et les implications que peut recouvrir ce procédé de sélection des candidats. Comme toutes les procédures démocratiques, les primaires mettent en œuvre un principe – le choix des candidats d’un parti par les adhérents ou les électeurs – mais diffèrent en fonction de plusieurs variables.Lire moins >
Lire la suite >Alors que le référendum d’initiative populaire et le droit de pétition ont du mal à décoller en France et que la révocation populaire n’y est pas sérieusement envisagée, les primaires ont pu sembler avoir réussi leur percée dans le paysage politique hexagonal pour l’élection présidentielle. Présentes à gauche lors des trois dernières élections présidentielles, pratiquées également par la droite et le centre en 2017, les primaires françaises ont probablement atteint aujourd’hui un moment crucial de leur existence : soit elles sont abandonnées avant d’être totalement entrées dans les mœurs, soit elles perdurent et un retour en arrière sera difficile. De même que les Français n’accepteraient pas de ne plus élire eux-mêmes leur président, ils n’accepteraient pas de ne plus choisir les candidats à cette fonction si des primaires leur en avaient donné l’habitude. Les motivations politiques qui pourraient pousser à les supprimer, comme elles ont poussé à les introduire, pourraient alors s’avérer impuissantes. Disparition ou institutionnalisation, telles sont a priori les deux voies entre lesquelles choisir aujourd’hui. Dans ce moment décisif pour les primaires françaises, le but de cette note est de contribuer à la réflexion sur leur utilité et leur bien-fondé dans notre pays, en particulier dans la perspective de la prochaine élection présidentielle, mais aussi et surtout de mettre au jour les modalités variées et les implications que peut recouvrir ce procédé de sélection des candidats. Comme toutes les procédures démocratiques, les primaires mettent en œuvre un principe – le choix des candidats d’un parti par les adhérents ou les électeurs – mais diffèrent en fonction de plusieurs variables. Alors que le référendum d’initiative populaire et le droit de pétition ont du mal à décoller en France et que la révocation populaire n’y est pas sérieusement envisagée, les primaires ont pu sembler avoir réussi leur percée dans le paysage politique hexagonal pour l’élection présidentielle. Présentes à gauche lors des trois dernières élections présidentielles, pratiquées également par la droite et le centre en 2017, les primaires françaises ont probablement atteint aujourd’hui un moment crucial de leur existence : soit elles sont abandonnées avant d’être totalement entrées dans les mœurs, soit elles perdurent et un retour en arrière sera difficile. De même que les Français n’accepteraient pas de ne plus élire eux-mêmes leur président, ils n’accepteraient pas de ne plus choisir les candidats à cette fonction si des primaires leur en avaient donné l’habitude. Les motivations politiques qui pourraient pousser à les supprimer, comme elles ont poussé à les introduire, pourraient alors s’avérer impuissantes. Disparition ou institutionnalisation, telles sont a priori les deux voies entre lesquelles choisir aujourd’hui. Dans ce moment décisif pour les primaires françaises, le but de cette note est de contribuer à la réflexion sur leur utilité et leur bien-fondé dans notre pays, en particulier dans la perspective de la prochaine élection présidentielle, mais aussi et surtout de mettre au jour les modalités variées et les implications que peut recouvrir ce procédé de sélection des candidats. Comme toutes les procédures démocratiques, les primaires mettent en œuvre un principe – le choix des candidats d’un parti par les adhérents ou les électeurs – mais diffèrent en fonction de plusieurs variables.Lire moins >
Langue :
Français
Comité de lecture :
Non
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Commentaire :
https://www.fondapol.org/etude/les-primaires-electorales-et-les-systemes-de-departage-des-candidats-a-lelection-presidentielle/
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CNRS
Collections :
Date de dépôt :
2024-01-12T16:06:29Z
2024-01-23T10:43:01Z
2024-01-23T10:43:44Z
2024-01-23T10:43:01Z
2024-01-23T10:43:44Z
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