L’influence sur qui, et sur quoi ? Les ...
Type de document :
Partie d'ouvrage: Chapitre
URL permanente :
Titre :
L’influence sur qui, et sur quoi ? Les syndicats policiers et la campagne du candidat Hollande en 2012
Auteur(s) :
Cos, Rafaël [Auteur]
Centre d'Études et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS) - UMR 8026
Centre d'Études et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS) - UMR 8026
Éditeur(s) ou directeur(s) scientifique(s) :
Courty, Guillaume
Gervais, Julie
Gervais, Julie
Titre de l’ouvrage :
Le lobbying électoral. Groupes en campagne présidentielle (2012)
Pagination :
103-126
Éditeur :
Presses Universitaires du Septentrion
Lieu de publication :
Villeneuve d'Ascq
Date de publication :
2016
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Science politique
Résumé :
Ce chapitre prend pour objet les relations entre le Parti socialiste et les organisations professionnelles de la Police nationale durant la campagne présidentielle de 2012. Il tend d’une part à souligner la dimension ...
Lire la suite >Ce chapitre prend pour objet les relations entre le Parti socialiste et les organisations professionnelles de la Police nationale durant la campagne présidentielle de 2012. Il tend d’une part à souligner la dimension informelle et relativement routinisée de ces relations, qui procède en particulier des propriétés sociographiques d’agents positionnés à l’intersection des deux univers. Il montre d’autre part que ces relations ne se réduisent pas au cadre formel dessiné par l’organigramme de campagne du parti, et se déplient sur un second plan rapprochant les syndicats de police d’une fraction partisane concurrente de la première. À rebours d’une conception de l’action des groupes d’intérêt centrée sur les enjeux de politiques publiques et les jeux d’influence, celle-ci porte finalement davantage sur le repérage du « bon cheval » (le futur ministre de tutelle) et la co-construction d’un capital relationnel dont les deux parties escomptent tirer profit.Lire moins >
Lire la suite >Ce chapitre prend pour objet les relations entre le Parti socialiste et les organisations professionnelles de la Police nationale durant la campagne présidentielle de 2012. Il tend d’une part à souligner la dimension informelle et relativement routinisée de ces relations, qui procède en particulier des propriétés sociographiques d’agents positionnés à l’intersection des deux univers. Il montre d’autre part que ces relations ne se réduisent pas au cadre formel dessiné par l’organigramme de campagne du parti, et se déplient sur un second plan rapprochant les syndicats de police d’une fraction partisane concurrente de la première. À rebours d’une conception de l’action des groupes d’intérêt centrée sur les enjeux de politiques publiques et les jeux d’influence, celle-ci porte finalement davantage sur le repérage du « bon cheval » (le futur ministre de tutelle) et la co-construction d’un capital relationnel dont les deux parties escomptent tirer profit.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
CNRS
Université de Lille
Université de Lille
Collections :
Date de dépôt :
2019-10-23T11:57:39Z
2021-07-01T07:27:57Z
2021-07-01T07:27:57Z