Désinformation, non-information ou ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique: Article original
DOI :
URL permanente :
Titre :
Désinformation, non-information ou sur-information ?
Auteur(s) :
Boyadjian, Julien [Auteur]
Centre d'Études et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS) - UMR 8026
Centre d'Études et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS) - UMR 8026
Titre de la revue :
Réseaux
Numéro :
N° 222
Pagination :
21-52
Éditeur :
CAIRN
Date de publication :
2020-07-22
ISSN :
0751-7971
Mot(s)-clé(s) :
jeunesse
fake news
information
médias sociaux
actualités
fake news
information
médias sociaux
actualités
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Science politique
Résumé :
Les médias sociaux apparaissent aujourd’hui comme le premier moyen d’information des jeunes. Cette réalité nouvelle soulève un certain nombre d’inquiétudes, largement relayées et débattues dans le champ médiatique : on ...
Lire la suite >Les médias sociaux apparaissent aujourd’hui comme le premier moyen d’information des jeunes. Cette réalité nouvelle soulève un certain nombre d’inquiétudes, largement relayées et débattues dans le champ médiatique : on suppose que les jeunes seraient exposés à une information non vérifiée, manipulée ou « fausse » ou encore qu’ils seraient enfermés dans des « bulles de filtre » qui les isoleraient de tout débat contradictoire… Cet article propose de mettre ces croyances à distance, en analysant ces nouvelles pratiques à l’aune de questionnements hérités de la sociologie des médias et en s’appuyant sur une enquête de terrain multi-méthodes (questionnaire, observation en ligne et entretiens) menée auprès de différents publics juvéniles. Il ressort alors de l’enquête que les jeunes issus de milieux populaires sont moins enclins à la désinformation qu’à la non-information, et que les étudiants issus de formations élitistes sont exposés à une information plus diversifiée sur les réseaux sociaux que sur d’autres médias.Lire moins >
Lire la suite >Les médias sociaux apparaissent aujourd’hui comme le premier moyen d’information des jeunes. Cette réalité nouvelle soulève un certain nombre d’inquiétudes, largement relayées et débattues dans le champ médiatique : on suppose que les jeunes seraient exposés à une information non vérifiée, manipulée ou « fausse » ou encore qu’ils seraient enfermés dans des « bulles de filtre » qui les isoleraient de tout débat contradictoire… Cet article propose de mettre ces croyances à distance, en analysant ces nouvelles pratiques à l’aune de questionnements hérités de la sociologie des médias et en s’appuyant sur une enquête de terrain multi-méthodes (questionnaire, observation en ligne et entretiens) menée auprès de différents publics juvéniles. Il ressort alors de l’enquête que les jeunes issus de milieux populaires sont moins enclins à la désinformation qu’à la non-information, et que les étudiants issus de formations élitistes sont exposés à une information plus diversifiée sur les réseaux sociaux que sur d’autres médias.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
It seems that social media sites are now the primary source of news for young adults. This new reality has, however, raised a number of concerns, widely aired and debated in the political and media spheres. It is assumed ...
Lire la suite >It seems that social media sites are now the primary source of news for young adults. This new reality has, however, raised a number of concerns, widely aired and debated in the political and media spheres. It is assumed that young people are exposed to unverified or manipulated information or “fake” news, or that they are trapped in “filter bubbles” that isolate them from any opinions that conflict with their own. This article seeks to move away from these assumptions by analyzing these new practices in terms of questions arising from media sociology, using a multi-method field survey (questionnaire, online observation, and interviews) conducted among groups of young people from different social and cultural backgrounds. The findings show that young people from working-class backgrounds are at greater risk of noninformation than misinformation, and that students from elite institutions are exposed to a broader spectrum of content on social media than elsewhere.Lire moins >
Lire la suite >It seems that social media sites are now the primary source of news for young adults. This new reality has, however, raised a number of concerns, widely aired and debated in the political and media spheres. It is assumed that young people are exposed to unverified or manipulated information or “fake” news, or that they are trapped in “filter bubbles” that isolate them from any opinions that conflict with their own. This article seeks to move away from these assumptions by analyzing these new practices in terms of questions arising from media sociology, using a multi-method field survey (questionnaire, online observation, and interviews) conducted among groups of young people from different social and cultural backgrounds. The findings show that young people from working-class backgrounds are at greater risk of noninformation than misinformation, and that students from elite institutions are exposed to a broader spectrum of content on social media than elsewhere.Lire moins >
Langue :
Français
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CNRS
Collections :
Date de dépôt :
2023-06-18T11:23:10Z
2023-06-26T08:00:18Z
2023-06-26T08:00:18Z
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