« La brevedad es infinita ». Littérature ...
Type de document :
Thèse
Titre :
« La brevedad es infinita ». Littérature et métalittérature dans l’oeuvre d’Andrés Neuman : Étude des formes brèves
Titre en anglais :
« La brevedad es infinita ». Literature and metaliterature in Andrés Neuman’s work : A Study of short forms
Auteur(s) :
Carrera, Élodie [Auteur]
Centre d'Études en Civilisations, Langues et Lettres Étrangères - ULR 4074 [CECILLE]
Centre d'Études en Civilisations, Langues et Lettres Étrangères - ULR 4074 [CECILLE]
Directeur(s) de thèse :
Paul-Henri Giraud
Date de soutenance :
2022-06-07
Organisme de délivrance :
Université de Lille
École doctorale :
École doctorale Sciences de l’Homme et de la Société
NNT :
2022ULILH008
Mot(s)-clé(s) :
Andrés Neuman
Formes brèves
Poésie
Métalittérature
Micro-Récit
Nouvelle
Roman
Formes brèves
Poésie
Métalittérature
Micro-Récit
Nouvelle
Roman
Mot(s)-clé(s) en anglais :
Andrés Neuman
Short Forms
Poetry
Metaliterature
Micro-narrative
Short Story
Novel
Short Forms
Poetry
Metaliterature
Micro-narrative
Short Story
Novel
Résumé :
Né à Buenos Aires en 1977, Andrés Neuman part vivre en Espagne en 1991. Romancier, poète, essayiste, auteur de nouvelles, de microfictions ou encore d'aphorismes, il cultive prose et poésie, formes brèves et roman. ...
Lire la suite >Né à Buenos Aires en 1977, Andrés Neuman part vivre en Espagne en 1991. Romancier, poète, essayiste, auteur de nouvelles, de microfictions ou encore d'aphorismes, il cultive prose et poésie, formes brèves et roman. Intrinsèquement interculturelle par ses référents historiques, ses influences littéraires et sa dimension sociolinguistique, l'œuvre d'Andrés Neuman obéit à une volonté de constante expérimentation. Le présent travail porte sur la dimension métalittéraire des écrits de création de Neuman, sur la réflexion sur la littérature et l'écriture que comportent ses fictions et ses poèmes, mais aussi sur celle qui transparaît dans ses écrits de non-fiction (essais, articles, aphorismes), dans son journal de voyage et dans différents entretiens. Dans l'essai « Variaciones sobre el cuento » (El último minuto, 2001), l'auteur présente une vision ironique de la théorie des genres littéraires et propose sa propre théorie des procédés. Dans la lignée d'Horacio Quiroga et de Ricardo Piglia, maîtres en la matière, Neuman a notamment rédigé plusieurs « Dodécalogues », dont le but est de souligner de façon ludique les contradictions inhérentes au « genre bref ». Après une première partie essentiellement consacrée à la nouvelle et au micro-récit, l'étude se penche sur la poésie de Neuman, également traversée par un goût pour le défi formel et pour l'expérimentation littéraire, mais aussi parce qu'elle est au cœur de plusieurs écrits à portée théorique. Qu'il s'agisse des haïkus de Gotas negras (2003), de ceux de Gotas de sal (2007) ou des Sonetos del extraño (2007), la poésie de Neuman forme un contrepoint régulier à son œuvre narrative ; elle se construit entre contrainte et liberté, du tout premier recueil, Simulacros (1998), jusqu'à Casa fugaz (2020). La question de l'extension textuelle confirme son importance, dans une œuvre qui va du haïku au « roman total » - El viajero del siglo (2009), roman de 530 pages, récompensé par le prestigieux Prix Alfaguara. Une fois son roman primé, Neuman a dû entreprendre une tournée promotionnelle dans plusieurs villes d'Amérique latine. Cette tournée éclair lui a donné l'occasion d'écrire Cómo viajar sin ver (2010), texte hybride, à la fois journal de voyage, essai et chronique de l'instant. Fragmentaires, les romans d'Andrés Neuman, de Bariloche (1999) à Fractura (2018), ne sauraient entièrement s'affranchir d'une attirance certaine pour la brièveté, ainsi que s'attache à le montrer la troisième partie de la thèse.Lire moins >
Lire la suite >Né à Buenos Aires en 1977, Andrés Neuman part vivre en Espagne en 1991. Romancier, poète, essayiste, auteur de nouvelles, de microfictions ou encore d'aphorismes, il cultive prose et poésie, formes brèves et roman. Intrinsèquement interculturelle par ses référents historiques, ses influences littéraires et sa dimension sociolinguistique, l'œuvre d'Andrés Neuman obéit à une volonté de constante expérimentation. Le présent travail porte sur la dimension métalittéraire des écrits de création de Neuman, sur la réflexion sur la littérature et l'écriture que comportent ses fictions et ses poèmes, mais aussi sur celle qui transparaît dans ses écrits de non-fiction (essais, articles, aphorismes), dans son journal de voyage et dans différents entretiens. Dans l'essai « Variaciones sobre el cuento » (El último minuto, 2001), l'auteur présente une vision ironique de la théorie des genres littéraires et propose sa propre théorie des procédés. Dans la lignée d'Horacio Quiroga et de Ricardo Piglia, maîtres en la matière, Neuman a notamment rédigé plusieurs « Dodécalogues », dont le but est de souligner de façon ludique les contradictions inhérentes au « genre bref ». Après une première partie essentiellement consacrée à la nouvelle et au micro-récit, l'étude se penche sur la poésie de Neuman, également traversée par un goût pour le défi formel et pour l'expérimentation littéraire, mais aussi parce qu'elle est au cœur de plusieurs écrits à portée théorique. Qu'il s'agisse des haïkus de Gotas negras (2003), de ceux de Gotas de sal (2007) ou des Sonetos del extraño (2007), la poésie de Neuman forme un contrepoint régulier à son œuvre narrative ; elle se construit entre contrainte et liberté, du tout premier recueil, Simulacros (1998), jusqu'à Casa fugaz (2020). La question de l'extension textuelle confirme son importance, dans une œuvre qui va du haïku au « roman total » - El viajero del siglo (2009), roman de 530 pages, récompensé par le prestigieux Prix Alfaguara. Une fois son roman primé, Neuman a dû entreprendre une tournée promotionnelle dans plusieurs villes d'Amérique latine. Cette tournée éclair lui a donné l'occasion d'écrire Cómo viajar sin ver (2010), texte hybride, à la fois journal de voyage, essai et chronique de l'instant. Fragmentaires, les romans d'Andrés Neuman, de Bariloche (1999) à Fractura (2018), ne sauraient entièrement s'affranchir d'une attirance certaine pour la brièveté, ainsi que s'attache à le montrer la troisième partie de la thèse.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
Born in Buenos Aires in 1977, Andrés Neuman moved to Spain in 1991. A novelist, poet, essayist, author of short stories, micro-fiction and aphorisms, he cultivates prose and poetry, short forms and the novel. Being inherently ...
Lire la suite >Born in Buenos Aires in 1977, Andrés Neuman moved to Spain in 1991. A novelist, poet, essayist, author of short stories, micro-fiction and aphorisms, he cultivates prose and poetry, short forms and the novel. Being inherently intercultural thanks to its historical referents, literary influences and sociolinguistic dimension it brings into play, Andrés Neuman's work is shaped by a constant desire for experimentation. The present study focuses on the metaliterary dimension of Neuman's creative writings, on the reflection on literature and writing contained in his fiction, poems, non-fiction writings (essays, articles, aphorisms, his travel diary), and multiple interviews. In the essay “Variaciones sobre el cuento” (El último minuto, 2001), the author casts an ironic light on the theory of literary genres and proposes his own theory of literary devices. Following in the footsteps of Horacio Quiroga and Ricardo Piglia, who were masters of the form, Neuman has written several “Dodecalogues”, whose aim is to playfully highlight the contradictions inherent in short literary works (“género breve”). After a first part devoted essentially to the short story and the micro-narrative, the study turns to Neuman's poetry, which is also marked by a taste for difficult forms and literary experimentation. Indeed, poetry is at the heart of several of his most significant theoretical writings. Whether in the haikus of Gotas negras (2003), Gotas de sal (2007) or the Sonetos del extraño (2007), Neuman's poetry regularly stands in counterpoint to his narrative work. From his very first collection, Simulacros (1998), to Casa fugaz (2020), it is constructed between constraint and freedom. In a body of work that ranges from haikus to the “novela total” - El viajero del siglo (2009), a 530-page novel that won the prestigious Alfaguara Prize the question of textual extension proves central.After receiving the prize, Neuman embarked on a promotional tour across several Latin American cities. This whirlwind tour inspired him to write Cómo viajar sin ver (2010), a hybrid text that is at the same time a travel diary, an essay and a “chronicle of the moment”. Andrés Neuman's novels, from Bariloche (1999) to Fractura (2018), are fragmentary and tend towards brevity, as the third part of this thesis attempts to show.Lire moins >
Lire la suite >Born in Buenos Aires in 1977, Andrés Neuman moved to Spain in 1991. A novelist, poet, essayist, author of short stories, micro-fiction and aphorisms, he cultivates prose and poetry, short forms and the novel. Being inherently intercultural thanks to its historical referents, literary influences and sociolinguistic dimension it brings into play, Andrés Neuman's work is shaped by a constant desire for experimentation. The present study focuses on the metaliterary dimension of Neuman's creative writings, on the reflection on literature and writing contained in his fiction, poems, non-fiction writings (essays, articles, aphorisms, his travel diary), and multiple interviews. In the essay “Variaciones sobre el cuento” (El último minuto, 2001), the author casts an ironic light on the theory of literary genres and proposes his own theory of literary devices. Following in the footsteps of Horacio Quiroga and Ricardo Piglia, who were masters of the form, Neuman has written several “Dodecalogues”, whose aim is to playfully highlight the contradictions inherent in short literary works (“género breve”). After a first part devoted essentially to the short story and the micro-narrative, the study turns to Neuman's poetry, which is also marked by a taste for difficult forms and literary experimentation. Indeed, poetry is at the heart of several of his most significant theoretical writings. Whether in the haikus of Gotas negras (2003), Gotas de sal (2007) or the Sonetos del extraño (2007), Neuman's poetry regularly stands in counterpoint to his narrative work. From his very first collection, Simulacros (1998), to Casa fugaz (2020), it is constructed between constraint and freedom. In a body of work that ranges from haikus to the “novela total” - El viajero del siglo (2009), a 530-page novel that won the prestigious Alfaguara Prize the question of textual extension proves central.After receiving the prize, Neuman embarked on a promotional tour across several Latin American cities. This whirlwind tour inspired him to write Cómo viajar sin ver (2010), a hybrid text that is at the same time a travel diary, an essay and a “chronicle of the moment”. Andrés Neuman's novels, from Bariloche (1999) to Fractura (2018), are fragmentary and tend towards brevity, as the third part of this thesis attempts to show.Lire moins >
Langue :
Français
Source :