Lambres-lez-Douai (Nord), Z.A.C. l’Ermitage ...
Type de document :
Rapport de recherche: Autre communication scientifique (congrès sans actes - poster - séminaire...)
Titre :
Lambres-lez-Douai (Nord), Z.A.C. l’Ermitage 2, tranche 2, secteur 14-188 - Une aire funéraire du 2nd Âge du Fer (LTC2/LTD1)
Auteur(s) :
Robelot, Sylvain [Auteur]
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 [HALMA]
Direction de l'Archéologie Préventive [DOUAISIS AGGLO] [DAP-DA]
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 [HALMA]
Direction de l'Archéologie Préventive [DOUAISIS AGGLO] [DAP-DA]
Institution :
Douaisis Agglo
Date de publication :
2017
Mot(s)-clé(s) :
La Tène moyenne
La Tène finale
Nécropole à incinération
Enclos fossoyé quadrangulaire
La Tène finale
Nécropole à incinération
Enclos fossoyé quadrangulaire
Résumé :
Les 26 ha concernés par le diagnostic de la tranche 2 de la future Z.A.C. dénomméel’Ermitage 2, à Lambres-lez-Douai, ont donné lieu à la prescription de fouille de quatre secteursdistincts. Menées successivement par la ...
Lire la suite >Les 26 ha concernés par le diagnostic de la tranche 2 de la future Z.A.C. dénomméel’Ermitage 2, à Lambres-lez-Douai, ont donné lieu à la prescription de fouille de quatre secteursdistincts. Menées successivement par la Communauté d’Agglomération du Douaisis – Directionde l’Archéologie Préventive, leurs fouilles représentent une superficie totale de 5,15 ha. Le secteur14-188, dont les 3 000 m² se situent au cœur de l’espace dévolu au futur aménagement logistiqueet commercial, a été traité au début de l’été 2015. La densité des vestiges mis au jour se révèlepeu importante, puisque seulement 38 faits anthropiques ont pu y être recensés. Parmi eux, 25fosses composent une aire funéraire de tombes secondaires à crémation, toutes individuelles.Malgré une érosion marquée des sols et des destructions parfois importantes occasionnéespar les travaux agricoles récents, ces sépultures ont révélé des dépôts funéraires composésmajoritairement d’un amas osseux sans contenant conservé, d’un ou plusieurs vases en terre cuiteet dans la moitié des cas d’objets ou fragments d’objets métalliques, plus rarement de faune,de tabletterie et d’objet en terre cuite. La typochronologie des vases et des objets a permis ladatation de ces aménagements funéraires à la transition entre la Tène moyenne et La Tène finale,jusqu’à la fin du IIe siècle avant J.-C. Même si elle concourt d’une évolution continue, la courteutilisation de cette zone sépulcrale a néanmoins pu être divisée en deux principales étapes. Al’origine de chacune d’entre elles, une tombe semble faire office d’élément fondateur autourdesquelles les autres sépultures, plus modestes, se sont implantées. Ces deux tombes, au planlégèrement trapézoïdal, sont celles dont le dépôt comprend les mobiliers les plus variés et les plusnombreux. Il permet dans chaque cas d’envisager une catégorisation élitaire de l’aménagement :leurs objets pointent en effet le rang assurément particulier et prééminent de chaque défunt. Unehiérarchisation des modes de dépôt qui pourrait se transposer à l’échelle de la communauté desvivants, augurant que cette dernière s’organisait notamment en respectant des rangs ou desstatuts sociaux bien définis.Peut-être légèrement plus récents que la nécropole, deux fossés successifs et au même tracédélimitent un espace clos, vide de tout aménagement anthropique. Son emprise, sans doutede plan quadrangulaire et d’une superficie supérieure à 500 m², n’est pas entièrement connue.Parallèle au tronçon sud-est de ce système fossoyé et distante de 12 m, une concentrationd’empreintes de poteaux semble dessiner le plan d’un bâtiment rectangulaire (13,50 x 5,50 m).La fonction, comme la datation précise de ces deux ensembles demeurent difficiles : leurscomblements n’ont révélé aucun artefact déterminant.L’aire funéraire du dernier tiers du second Âge du Fer du secteur 14-188 incorpore donc lesdécouvertes déjà réalisées (et à venir) sur l’emprise de la Z.A.C. l’Ermitage 2. Pour cette période,sur les 63,3 ha explorés, il apparaît que le fait funéraire soit le principal, pour ne pas dire l’unique,domaine concerné, laissant aux 60 ha de la Z.A.C. contiguë des Béliers, à Brebières, la quasiexclusivité des découvertes d’espaces enclos voués à l’habitat et/ou aux activités agricoles.Lire moins >
Lire la suite >Les 26 ha concernés par le diagnostic de la tranche 2 de la future Z.A.C. dénomméel’Ermitage 2, à Lambres-lez-Douai, ont donné lieu à la prescription de fouille de quatre secteursdistincts. Menées successivement par la Communauté d’Agglomération du Douaisis – Directionde l’Archéologie Préventive, leurs fouilles représentent une superficie totale de 5,15 ha. Le secteur14-188, dont les 3 000 m² se situent au cœur de l’espace dévolu au futur aménagement logistiqueet commercial, a été traité au début de l’été 2015. La densité des vestiges mis au jour se révèlepeu importante, puisque seulement 38 faits anthropiques ont pu y être recensés. Parmi eux, 25fosses composent une aire funéraire de tombes secondaires à crémation, toutes individuelles.Malgré une érosion marquée des sols et des destructions parfois importantes occasionnéespar les travaux agricoles récents, ces sépultures ont révélé des dépôts funéraires composésmajoritairement d’un amas osseux sans contenant conservé, d’un ou plusieurs vases en terre cuiteet dans la moitié des cas d’objets ou fragments d’objets métalliques, plus rarement de faune,de tabletterie et d’objet en terre cuite. La typochronologie des vases et des objets a permis ladatation de ces aménagements funéraires à la transition entre la Tène moyenne et La Tène finale,jusqu’à la fin du IIe siècle avant J.-C. Même si elle concourt d’une évolution continue, la courteutilisation de cette zone sépulcrale a néanmoins pu être divisée en deux principales étapes. Al’origine de chacune d’entre elles, une tombe semble faire office d’élément fondateur autourdesquelles les autres sépultures, plus modestes, se sont implantées. Ces deux tombes, au planlégèrement trapézoïdal, sont celles dont le dépôt comprend les mobiliers les plus variés et les plusnombreux. Il permet dans chaque cas d’envisager une catégorisation élitaire de l’aménagement :leurs objets pointent en effet le rang assurément particulier et prééminent de chaque défunt. Unehiérarchisation des modes de dépôt qui pourrait se transposer à l’échelle de la communauté desvivants, augurant que cette dernière s’organisait notamment en respectant des rangs ou desstatuts sociaux bien définis.Peut-être légèrement plus récents que la nécropole, deux fossés successifs et au même tracédélimitent un espace clos, vide de tout aménagement anthropique. Son emprise, sans doutede plan quadrangulaire et d’une superficie supérieure à 500 m², n’est pas entièrement connue.Parallèle au tronçon sud-est de ce système fossoyé et distante de 12 m, une concentrationd’empreintes de poteaux semble dessiner le plan d’un bâtiment rectangulaire (13,50 x 5,50 m).La fonction, comme la datation précise de ces deux ensembles demeurent difficiles : leurscomblements n’ont révélé aucun artefact déterminant.L’aire funéraire du dernier tiers du second Âge du Fer du secteur 14-188 incorpore donc lesdécouvertes déjà réalisées (et à venir) sur l’emprise de la Z.A.C. l’Ermitage 2. Pour cette période,sur les 63,3 ha explorés, il apparaît que le fait funéraire soit le principal, pour ne pas dire l’unique,domaine concerné, laissant aux 60 ha de la Z.A.C. contiguë des Béliers, à Brebières, la quasiexclusivité des découvertes d’espaces enclos voués à l’habitat et/ou aux activités agricoles.Lire moins >
Langue :
Français
Source :