Le métier d’agricultrice bio
Type de document :
Article dans une revue scientifique: Article original
DOI :
URL permanente :
Titre :
Le métier d’agricultrice bio
Auteur(s) :
Guerillot, Alexandre [Auteur]
Centre Lillois d'Études et de Recherches Sociologiques et Économiques (CLERSE) - UMR 8019
Centre Lillois d'Études et de Recherches Sociologiques et Économiques (CLERSE) - UMR 8019
Titre de la revue :
Travail, genre et sociétés
Numéro :
n° 45
Pagination :
39-55
Éditeur :
La Découverte
Date de publication :
2021-05-25
Statut de l’article :
Publié
ISSN :
1294-6303
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société
Résumé :
Par une approche compréhensive des réponses à l’enquête par questionnaire menée par la Fédération nationale d’agriculture biologique et l’Agence Bio en 2018, le présent article s’attelle à donner à voir les agricultrices ...
Lire la suite >Par une approche compréhensive des réponses à l’enquête par questionnaire menée par la Fédération nationale d’agriculture biologique et l’Agence Bio en 2018, le présent article s’attelle à donner à voir les agricultrices bio au travers de leur rapport – complexe et ambivalent – à leur travail sur leurs exploitations. Leur demande d’activités techniques, mécaniques, en plein air, contraste fortement avec la résistance d’une division sexuelle du travail qui leur attribue classiquement d’autres rôles, comme la gestion des papiers qu’elles rejettent massivement. Elles ne se projettent pas plus que cela dans les « nouvelles » activités de diversification telle la vente en « circuit court ». Se vivre agricultrice bio aujourd’hui semble donc impliquer une revendication complète des prérogatives de la figure du chef d’exploitation, en remettant en cause la division sexuelle traditionnelle du travail agricole.Lire moins >
Lire la suite >Par une approche compréhensive des réponses à l’enquête par questionnaire menée par la Fédération nationale d’agriculture biologique et l’Agence Bio en 2018, le présent article s’attelle à donner à voir les agricultrices bio au travers de leur rapport – complexe et ambivalent – à leur travail sur leurs exploitations. Leur demande d’activités techniques, mécaniques, en plein air, contraste fortement avec la résistance d’une division sexuelle du travail qui leur attribue classiquement d’autres rôles, comme la gestion des papiers qu’elles rejettent massivement. Elles ne se projettent pas plus que cela dans les « nouvelles » activités de diversification telle la vente en « circuit court ». Se vivre agricultrice bio aujourd’hui semble donc impliquer une revendication complète des prérogatives de la figure du chef d’exploitation, en remettant en cause la division sexuelle traditionnelle du travail agricole.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
Through a close examination of the responses to the questionnaire survey conducted in 2018 by the Fédération nationale d’agriculture biologoque and the Agence Bio, this article seeks to present women organic farmers through ...
Lire la suite >Through a close examination of the responses to the questionnaire survey conducted in 2018 by the Fédération nationale d’agriculture biologoque and the Agence Bio, this article seeks to present women organic farmers through their – complex and ambivalent – relationship to their work on their farms. Their desire for technical and mechanical outdoor activities contrasts sharply with the persisting gendered division of labor, which classically assigns them to other roles, such as administrative tasks, which they overwhelmingly reject. “New” diversification activities, such as direct sales to consumers, do not appeal to them either. Being a woman organic farmer today therefore seems to imply fully claiming the prerogatives of a farm manager, by challenging the traditional gendered division of agricultural labor.Lire moins >
Lire la suite >Through a close examination of the responses to the questionnaire survey conducted in 2018 by the Fédération nationale d’agriculture biologoque and the Agence Bio, this article seeks to present women organic farmers through their – complex and ambivalent – relationship to their work on their farms. Their desire for technical and mechanical outdoor activities contrasts sharply with the persisting gendered division of labor, which classically assigns them to other roles, such as administrative tasks, which they overwhelmingly reject. “New” diversification activities, such as direct sales to consumers, do not appeal to them either. Being a woman organic farmer today therefore seems to imply fully claiming the prerogatives of a farm manager, by challenging the traditional gendered division of agricultural labor.Lire moins >
Langue :
Français
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
Univ. Littoral Côte d’Opale
CNRS
Univ. Littoral Côte d’Opale
Collections :
Équipe(s) de recherche :
Mondes du travail et mondes privés
Date de dépôt :
2024-01-29T16:32:16Z
2024-02-01T08:26:41Z
2024-02-01T08:26:41Z