Les collections de céramique antique de ...
Document type :
Partie d'ouvrage
Title :
Les collections de céramique antique de Caroline Murat
Author(s) :
Le Bars-Tosi, Florence [Auteur]
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 [HALMA]
Archéologies et Sciences de l'Antiquité [ArScAn]
Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae [LIMC]
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 [HALMA]
Archéologies et Sciences de l'Antiquité [ArScAn]
Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae [LIMC]
Scientific editor(s) :
Maria Teresa Caracciolo
Jehanne Lazaj
Jehanne Lazaj
Book title :
Caroline soeur de Napoléon. Reine des arts.Catalogue de l'exposition du Palais Fesch-musée des Beaux-Arts d'Ajaccio du 30 juin au 2 octobre 2017.
Publisher :
Silvana Editoriale
Palais Fesch
Palais Fesch
Publication place :
Milan
Publication date :
2017-06
ISBN :
9788836636426
Keyword(s) :
Royaume de Naples
Decennio francese
Joachim Murat
Céramique figurée
Histoire des collections
Decennio francese
Joachim Murat
Céramique figurée
Histoire des collections
French abstract :
Depuis la publication de la première collection de Lord Hamilton par le baron d’Hancarville en 1766, le goût pour les vases figurés s’est imposé dans toute l’Europe, tant auprès de l’aristocratie que de la bourgeoisie ...
Show more >Depuis la publication de la première collection de Lord Hamilton par le baron d’Hancarville en 1766, le goût pour les vases figurés s’est imposé dans toute l’Europe, tant auprès de l’aristocratie que de la bourgeoisie éclairée. Dès son mariage et les premières missions de Joachim en Italie, Caroline Murat avait, elle aussi, constitué une première collection d’antiques, exposée dans son palais de l’Elysée à Paris et dans sa demeure de Villiers. Ce premier « musée » – c’est le nom employé à l’époque pour désigner la collection d’œuvres d’art – contient déjà des vases exceptionnels par leur qualité et la richesse de leur iconographie, telle que la nestoris lucanienne attribuée au Peintre du Primato (vers 360-350 av. J.-C.) [fig. 1], représentant Héraclès aux prises avec le centaure Nessos ou encore le cratère en cloche apulien représentant Dionysos entouré par une ménade, un jeune satyre et un erotiskos [fig. 2]. En vertu du traité de Bayonne, signé le 15 juillet 1808 pour régler l’accession des Murat au trône de Naples, cette collection avait été laissée en France et avait rejoint celles de l’impératrice Joséphine à la Malmaison . Arrivée dans son nouveau royaume au cours de l’automne 1808, la jeune souveraine affirme aussitôt sa volonté de reconstituer une collection d’antiques. Cependant le « Musée de la Reine » se révèle vite d’une ampleur et d’une ambition toutes nouvelles : la particularité du Royaume de Naples, le nombre et la richesse des découvertes d’antiques ainsi qu’un entourage de savants et d’amateurs d’Antiquité, achèvent d’intéresser la reine à l’archéologie naissante et notamment aux vases figurés découverts en grand nombre dans les nécropoles de Nola, mais aussi à Paestum, Locres, Ruvo et Canosa.Show less >
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Language :
Français
Audience :
Internationale
Popular science :
Non
Source :