Risque et incertitude pesant sur le ...
Type de document :
Thèse
Titre :
Risque et incertitude pesant sur le développement du territoire et économique dans le printemps post-Arabe : (réfugiés Syriens au Liban)
Titre en anglais :
Risk and uncertainty for regional and economic development in the post-Arab spring: (Syrian refugees in Lebanon)
Auteur(s) :
Chraim, Mohamad [Auteur]
Territoires, Villes, Environnement & Société - ULR 4477 [TVES]
Université du Littoral Côte d'Opale [ULCO]
Territoires, Villes, Environnement & Société - ULR 4477 [TVES]
Université du Littoral Côte d'Opale [ULCO]
Directeur(s) de thèse :
Hervé Flanquart
Date de soutenance :
2023-01-30
Président du jury :
Emmanuel Bonnet [Président] [rapporteur]
Liliane Buccianti [Rapporteur]
Wassim El Sayed.
Liliane Buccianti [Rapporteur]
Wassim El Sayed.
Membre(s) du jury :
Emmanuel Bonnet [Président] [rapporteur]
Liliane Buccianti [Rapporteur]
Wassim El Sayed.
Liliane Buccianti [Rapporteur]
Wassim El Sayed.
Organisme de délivrance :
Université du Littoral - Côte d'Opale
École doctorale :
ED SHS 586
Mot(s)-clé(s) :
risques
Liban
Printemps arabe
réfugiés
Liban
Printemps arabe
réfugiés
Mot(s)-clé(s) en anglais :
Risks
Lebanon
Arab Spring
refugees
Lebanon
Arab Spring
refugees
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Architecture, aménagement de l'espace
Résumé :
Le Liban, connait un flux de migration qui dépasse sa capacité d'accueil. En effet, ce pays a subi plusieurs migrations dès 1948 jusqu'à nos temps. Mais la migration la plus grave était celle liée à la crise syrienne, où ...
Lire la suite >Le Liban, connait un flux de migration qui dépasse sa capacité d'accueil. En effet, ce pays a subi plusieurs migrations dès 1948 jusqu'à nos temps. Mais la migration la plus grave était celle liée à la crise syrienne, où le nombre des réfugiés syriens équivaut à peu près à 50% de la population libanaise sans tenir compte des migrants palestiniens. Le taux de migration a surtout augmenté après la crise syrienne depuis 2011, dont un pourcentage élevé d'entre eux sont illégales. Notre enquête menée par questionnaire (annexe 5) en 2017-2018 montre des détails sur les réfugiés syriens débutant de sa carte d'identité, épouse, fils, filles, frères, soeurs, lieu de localisation, service militaire, voyage, travail et profession, situation financière, dépenses approximatives, état de sécurité, état judiciaire. Nos résultats ont démontré que les perceptions des risques en général et les perceptions des risques de migration en particulier varient selon les différentes classes et régions étudiées. On constate que les migrants en général affectent négativement tous les domaines de vie au Liban. En commençant par la sécurité, certains de ces réfugiés peuvent être à l'origine des cellules terroristes qui deviennent actives au moment où il y a un ordre opérationnel par leurs activateurs, c'est ce qu'on a vu entre 2014 et 2017 où il y a eu des batailles entre l'armée libanaise (LAF) et les groupes terroristes qui se trouvent dans des zones rouges dans le territoire libanais. En addition, ces migrants affectent négativement la santé, l'économie, l'infrastructure, l'environnement...leur compétence au niveau de la main d'oeuvre est très favorisée du à certains facteurs qui sont mentionnés dans nos résultats surtout au niveau de la légalité de ces migrants. Sur un autre plan, le gouvernement libanais a augmenté les mesures de sécurité dans les zones rouges mentionnées afin de diminuer les risques provoqués par la présence de ces migrants. Il y a eu aussi un accord avec le régime syrien à travers la direction générale de sûreté générale (DGSG) pour assurer le retour en sécurité de ces migrants, et qui est défavorisé par les organisations non gouvernementales (NGO) qui s'occupent de ces réfugiés.Lire moins >
Lire la suite >Le Liban, connait un flux de migration qui dépasse sa capacité d'accueil. En effet, ce pays a subi plusieurs migrations dès 1948 jusqu'à nos temps. Mais la migration la plus grave était celle liée à la crise syrienne, où le nombre des réfugiés syriens équivaut à peu près à 50% de la population libanaise sans tenir compte des migrants palestiniens. Le taux de migration a surtout augmenté après la crise syrienne depuis 2011, dont un pourcentage élevé d'entre eux sont illégales. Notre enquête menée par questionnaire (annexe 5) en 2017-2018 montre des détails sur les réfugiés syriens débutant de sa carte d'identité, épouse, fils, filles, frères, soeurs, lieu de localisation, service militaire, voyage, travail et profession, situation financière, dépenses approximatives, état de sécurité, état judiciaire. Nos résultats ont démontré que les perceptions des risques en général et les perceptions des risques de migration en particulier varient selon les différentes classes et régions étudiées. On constate que les migrants en général affectent négativement tous les domaines de vie au Liban. En commençant par la sécurité, certains de ces réfugiés peuvent être à l'origine des cellules terroristes qui deviennent actives au moment où il y a un ordre opérationnel par leurs activateurs, c'est ce qu'on a vu entre 2014 et 2017 où il y a eu des batailles entre l'armée libanaise (LAF) et les groupes terroristes qui se trouvent dans des zones rouges dans le territoire libanais. En addition, ces migrants affectent négativement la santé, l'économie, l'infrastructure, l'environnement...leur compétence au niveau de la main d'oeuvre est très favorisée du à certains facteurs qui sont mentionnés dans nos résultats surtout au niveau de la légalité de ces migrants. Sur un autre plan, le gouvernement libanais a augmenté les mesures de sécurité dans les zones rouges mentionnées afin de diminuer les risques provoqués par la présence de ces migrants. Il y a eu aussi un accord avec le régime syrien à travers la direction générale de sûreté générale (DGSG) pour assurer le retour en sécurité de ces migrants, et qui est défavorisé par les organisations non gouvernementales (NGO) qui s'occupent de ces réfugiés.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
Lebanon is experiencing a flow of migration that exceeds its reception capacity. Indeed, this country has undergone several migrations from 1948 until our times. But the most serious migration was that related to the Syrian ...
Lire la suite >Lebanon is experiencing a flow of migration that exceeds its reception capacity. Indeed, this country has undergone several migrations from 1948 until our times. But the most serious migration was that related to the Syrian crisis, where the number of Syrian refugees is roughly equivalent to 50% of the Lebanese population without taking into account Palestinian migrants. The migration rate has especially increased after the Syrian crisis since 2011, of which a high percentage of them are illegal. Our survey conducted by questionnaire (annex 5) in 2017-2018 shows details of Syrian refugees starting from his identity card, wife, sons, daughters, brothers, sisters, place of location, military service, travel, work and profession, financial situation, approximate expenses, state of security, legal status. our results demonstrated that risk perceptions in general and migration risk perceptions in particular vary across the different classes and regions studied. It is observed that migrants in general negatively affect all areas of life in Lebanon. Starting with security, some of these refugees can be the origin of terrorist cells that become active when there is an operational order by their activators ; this is what we saw between 2014 and 2017 where there have been battles between the Lebanese Army (LAF) and terrorist groups that are in red areas in Lebanese territory. In addition, these migrants negatively affect health, the economy, the infrastructure, the environment...their competence at the level of the workforce is very favoured due to certain factors which are mentioned in our results, especially at the level of legality of these migrants. On another level, the Lebanese government has increased security measures in the red zones mentioned in order to reduce the risks caused by the presence of these migrants. There was also an agreement with the Syrian regime through the General Directorate of General Security (DGSG) to ensure the safe return of these migrants, and which is disadvantaged by the non-governmental organizations (NGOs) which deal with these refugees.Lire moins >
Lire la suite >Lebanon is experiencing a flow of migration that exceeds its reception capacity. Indeed, this country has undergone several migrations from 1948 until our times. But the most serious migration was that related to the Syrian crisis, where the number of Syrian refugees is roughly equivalent to 50% of the Lebanese population without taking into account Palestinian migrants. The migration rate has especially increased after the Syrian crisis since 2011, of which a high percentage of them are illegal. Our survey conducted by questionnaire (annex 5) in 2017-2018 shows details of Syrian refugees starting from his identity card, wife, sons, daughters, brothers, sisters, place of location, military service, travel, work and profession, financial situation, approximate expenses, state of security, legal status. our results demonstrated that risk perceptions in general and migration risk perceptions in particular vary across the different classes and regions studied. It is observed that migrants in general negatively affect all areas of life in Lebanon. Starting with security, some of these refugees can be the origin of terrorist cells that become active when there is an operational order by their activators ; this is what we saw between 2014 and 2017 where there have been battles between the Lebanese Army (LAF) and terrorist groups that are in red areas in Lebanese territory. In addition, these migrants negatively affect health, the economy, the infrastructure, the environment...their competence at the level of the workforce is very favoured due to certain factors which are mentioned in our results, especially at the level of legality of these migrants. On another level, the Lebanese government has increased security measures in the red zones mentioned in order to reduce the risks caused by the presence of these migrants. There was also an agreement with the Syrian regime through the General Directorate of General Security (DGSG) to ensure the safe return of these migrants, and which is disadvantaged by the non-governmental organizations (NGOs) which deal with these refugees.Lire moins >
Langue :
Français
Source :