Respiration & atmosphère
Type de document :
Compte-rendu et recension critique d'ouvrage
URL permanente :
Titre :
Respiration & atmosphère
Auteur(s) :
Titre de la revue :
Pistes. Revue de philosophie contemporaine
L’esthétique des atmosphères de Gernot Böhme et ses usages
L’esthétique des atmosphères de Gernot Böhme et ses usages
Éditeur :
Vrin
Date de publication :
2023
ISSN :
0754-331X
Mot(s)-clé(s) :
Naitō
architecture
atmosphère
spatialité
architecture
atmosphère
spatialité
Résumé :
Dans son texte de présentation du musée Makino des Plantes et des Personnes qui sera abordé ici, l’architecte japonais Naitō Hiroshi 内藤 廣, né en 1950, écrit en 2000 : « Le Mont Godai, n’est pas une montagne importante, ...
Lire la suite >Dans son texte de présentation du musée Makino des Plantes et des Personnes qui sera abordé ici, l’architecte japonais Naitō Hiroshi 内藤 廣, né en 1950, écrit en 2000 : « Le Mont Godai, n’est pas une montagne importante, toutefois le visiteur y découvre une atmosphère (fun’iki 雰囲気) unique avec ses environs. La vitalité des plantes y est incomparable. Au début du printemps, le souffle qui se dégage de leur respiration se répand un peu partout. J'ai cherché une architecture qui répondrait naturellement à cet air (taiki 大気) et ne ferait qu’un avec lui pour entretenir l'environnement ». Afin d’interroger l’existence et les modalités d’une correspondance entre fun’iki et la notion d’atmosphère développée par Gernot Böhme, j’analyse ici l’expérience architecturale de ce musée ainsi que l’approche de Naitō à partir des termes que ce dernier emploie concernant son processus de conception. Lors de ses visites sur un site de projet, et en particulier lors de la première, il se rend, dit-il en 2022, disponible à ce qui l’entoure, « ouvert sensoriellement ». Cette attention prend un sens particulier dès lors qu’elle anime son approche et qu’elle correspond à son ambition que l’architecture qu’il y aura réalisée fasse partie du milieu. Je traite tout d’abord des modalités de sa disponibilité, puis de sa mise en récit autour de sa rencontre avec le milieu et de son mode de présence, pour ensuite aborder l’expérience : celle de l’architecte sur place ou celle de la visite du musée Makino des Plantes et des Personnes.Lire moins >
Lire la suite >Dans son texte de présentation du musée Makino des Plantes et des Personnes qui sera abordé ici, l’architecte japonais Naitō Hiroshi 内藤 廣, né en 1950, écrit en 2000 : « Le Mont Godai, n’est pas une montagne importante, toutefois le visiteur y découvre une atmosphère (fun’iki 雰囲気) unique avec ses environs. La vitalité des plantes y est incomparable. Au début du printemps, le souffle qui se dégage de leur respiration se répand un peu partout. J'ai cherché une architecture qui répondrait naturellement à cet air (taiki 大気) et ne ferait qu’un avec lui pour entretenir l'environnement ». Afin d’interroger l’existence et les modalités d’une correspondance entre fun’iki et la notion d’atmosphère développée par Gernot Böhme, j’analyse ici l’expérience architecturale de ce musée ainsi que l’approche de Naitō à partir des termes que ce dernier emploie concernant son processus de conception. Lors de ses visites sur un site de projet, et en particulier lors de la première, il se rend, dit-il en 2022, disponible à ce qui l’entoure, « ouvert sensoriellement ». Cette attention prend un sens particulier dès lors qu’elle anime son approche et qu’elle correspond à son ambition que l’architecture qu’il y aura réalisée fasse partie du milieu. Je traite tout d’abord des modalités de sa disponibilité, puis de sa mise en récit autour de sa rencontre avec le milieu et de son mode de présence, pour ensuite aborder l’expérience : celle de l’architecte sur place ou celle de la visite du musée Makino des Plantes et des Personnes.Lire moins >
Langue :
Français
Vulgarisation :
Non
Source :
Date de dépôt :
2024-06-15T04:02:36Z