Vers un enracinement cosmopolite. Sciences ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique: Article original
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Titre :
Vers un enracinement cosmopolite. Sciences et pratiques de la comparaison internationale
Auteur(s) :
Biland, Émilie [Auteur]
Desage, Fabien [Auteur]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Desage, Fabien [Auteur]
Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales - UMR 8026 [CERAPS]
Titre de la revue :
Politix
Numéro :
120
Pagination :
7-35
Date de publication :
2017
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Science politique
Résumé :
Dans un livre désormais classique, le politiste américain Sydney Tarrow soulignait les ressources internes mobilisées par les militant·e·s engagé·e·s dans des causes transnationales, évoquant des formes de « cosmopolitisme ...
Lire la suite >Dans un livre désormais classique, le politiste américain Sydney Tarrow soulignait les ressources internes mobilisées par les militant·e·s engagé·e·s dans des causes transnationales, évoquant des formes de « cosmopolitisme enraciné ». En analysant le développement récent des circulations entre la France et le Québec, cet article montre, de manière symétrique, combien la comparaison internationale constitue une dimension de plus en plus fréquente, voire obligée, de pratiques sociales et politiques ancrées localement et/ou nationalement. Ainsi, et en dépit des multiples différences qui caractérisent ces sociétés si souvent rapprochées, la France et le Québec tendent à former un vis-à-vis comparatif, dont les ressortissant·e·s, chercheur·e·s mais aussi et surtout fonctionnaires, militant·e·s, élu·e·s, journalistes – tendent à se comparer. Défendant une épistémologie réflexive, cet article invite donc les comparatistes savants à interroger leurs propres méthodes, en tenant compte des usages ordinaires de la comparaison parmi leurs enquêté·e·s (qui se comparent, autant qu’on les compare), ainsi que des enjeux internes de ce comparatisme désormais généralisé.Lire moins >
Lire la suite >Dans un livre désormais classique, le politiste américain Sydney Tarrow soulignait les ressources internes mobilisées par les militant·e·s engagé·e·s dans des causes transnationales, évoquant des formes de « cosmopolitisme enraciné ». En analysant le développement récent des circulations entre la France et le Québec, cet article montre, de manière symétrique, combien la comparaison internationale constitue une dimension de plus en plus fréquente, voire obligée, de pratiques sociales et politiques ancrées localement et/ou nationalement. Ainsi, et en dépit des multiples différences qui caractérisent ces sociétés si souvent rapprochées, la France et le Québec tendent à former un vis-à-vis comparatif, dont les ressortissant·e·s, chercheur·e·s mais aussi et surtout fonctionnaires, militant·e·s, élu·e·s, journalistes – tendent à se comparer. Défendant une épistémologie réflexive, cet article invite donc les comparatistes savants à interroger leurs propres méthodes, en tenant compte des usages ordinaires de la comparaison parmi leurs enquêté·e·s (qui se comparent, autant qu’on les compare), ainsi que des enjeux internes de ce comparatisme désormais généralisé.Lire moins >
Langue :
Français
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
CNRS
Université de Lille
Université de Lille
Collections :
Date de dépôt :
2019-10-23T11:33:48Z