Parti pour durer ?
Type de document :
Autre communication scientifique (congrès sans actes - poster - séminaire...): Communication dans un congrès sans actes
URL permanente :
Titre :
Parti pour durer ?
Titre traduit :
A list to last ?
Auteur(s) :
Titre de la manifestation scientifique :
10ème Congrès de l'Association Française de Science Politique
Organisateur(s) de la manifestation scientifique :
Association Française de Science Politique
Ville :
Grenoble
Pays :
fr
Date de début de la manifestation scientifique :
2009-09-07
Mot(s)-clé(s) :
Pim Fortuyn
Pays-Bas
Pilarisation
Consociationalisme
Populisme
Nouveaux partis au gouvernement
Pays-Bas
Pilarisation
Consociationalisme
Populisme
Nouveaux partis au gouvernement
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Science politique
Résumé :
The enduring electoral insignificance of the Lijst Pim Fortuyn (LPF) and the pervasive volatility of its leading and active personnel mainly accounts for the party’s self-dissolution, which, along with its unexpected ...
Lire la suite >The enduring electoral insignificance of the Lijst Pim Fortuyn (LPF) and the pervasive volatility of its leading and active personnel mainly accounts for the party’s self-dissolution, which, along with its unexpected creation and its laborious evolution, is symptomatic of a certain political and social context in the Netherlands. The depillarisation of the Dutch society has basically caused many political behaviours and attitudes to change noticeably whilst some important issues have been set on the political agenda. Furthermore the political offer has recently become more and more diverse as a result of a double phenomenon: the rising number of political parties (among which ad hoc parties, parties without political apparatus, parties without members) and the increasing speed of their creation. We aim to analyse the relative newness and hasty disappearance of the new and defunct party. We will therefore focus on its functioning, on the actual activities of its personnel, on the circumstances of the political and electoral offer and supply. We will try to see whether the original hyperpersonalisation of a movement deprived from its founding personality has been, for want of any due institutionalization, the cause of an unavoidable end and whether the internal struggle for the monopoly on the formalisation of a specific party culture (i.e. the definition of the identity of the party) has hastened the end of the party.Lire moins >
Lire la suite >The enduring electoral insignificance of the Lijst Pim Fortuyn (LPF) and the pervasive volatility of its leading and active personnel mainly accounts for the party’s self-dissolution, which, along with its unexpected creation and its laborious evolution, is symptomatic of a certain political and social context in the Netherlands. The depillarisation of the Dutch society has basically caused many political behaviours and attitudes to change noticeably whilst some important issues have been set on the political agenda. Furthermore the political offer has recently become more and more diverse as a result of a double phenomenon: the rising number of political parties (among which ad hoc parties, parties without political apparatus, parties without members) and the increasing speed of their creation. We aim to analyse the relative newness and hasty disappearance of the new and defunct party. We will therefore focus on its functioning, on the actual activities of its personnel, on the circumstances of the political and electoral offer and supply. We will try to see whether the original hyperpersonalisation of a movement deprived from its founding personality has been, for want of any due institutionalization, the cause of an unavoidable end and whether the internal struggle for the monopoly on the formalisation of a specific party culture (i.e. the definition of the identity of the party) has hastened the end of the party.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
La persistante médiocrité de ses résultats électoraux et la fréquente redistribution partisane de son personnel dirigeant et militant expliquent grandement l’autodissolution de la Lijst Pim Fortuyn (LPF). Celle-ci est, ...
Lire la suite >La persistante médiocrité de ses résultats électoraux et la fréquente redistribution partisane de son personnel dirigeant et militant expliquent grandement l’autodissolution de la Lijst Pim Fortuyn (LPF). Celle-ci est, avec la création inattendue et l’évolution laborieuse du parti, symptomatique d’un contexte politique et social particulier aux Pays-Bas. Structurellement, la dépilarisation de la société néerlandaise a entraîné un changement notable des pratiques et attitudes politiques alors même que des questions importantes s’imposaient à l’agenda politique. Conjoncturellement, la récente diversification de l’offre électorale est causée par l’augmentation du nombre de partis politiques et l’accélération du rythme de la production de formations partisanes. De plus, on constate la création de partis ad hoc, de partis sans appareil partisan et de partis sans membre. Nous analyserons ici la nouveauté relative et la disparition hâtive du LPF en étudiant son fonctionnement, le profil et l’activité de ses cadres et militants, le contexte de concurrence politique et électorale. Nous chercherons à savoir si l’hyperpersonnalisation originelle d’un mouvement sans plus de personnalité fondatrice n’a pas été, faute d’institutionnalisation du parti, la cause d’une fin inévitable, et si la lutte interne pour le monopole de la formalisation d’une culture d’entreprise partisane spécifique, c’est-à-dire pour la définition même de l’identité du parti, n’a pas précipité la fin du parti.Lire moins >
Lire la suite >La persistante médiocrité de ses résultats électoraux et la fréquente redistribution partisane de son personnel dirigeant et militant expliquent grandement l’autodissolution de la Lijst Pim Fortuyn (LPF). Celle-ci est, avec la création inattendue et l’évolution laborieuse du parti, symptomatique d’un contexte politique et social particulier aux Pays-Bas. Structurellement, la dépilarisation de la société néerlandaise a entraîné un changement notable des pratiques et attitudes politiques alors même que des questions importantes s’imposaient à l’agenda politique. Conjoncturellement, la récente diversification de l’offre électorale est causée par l’augmentation du nombre de partis politiques et l’accélération du rythme de la production de formations partisanes. De plus, on constate la création de partis ad hoc, de partis sans appareil partisan et de partis sans membre. Nous analyserons ici la nouveauté relative et la disparition hâtive du LPF en étudiant son fonctionnement, le profil et l’activité de ses cadres et militants, le contexte de concurrence politique et électorale. Nous chercherons à savoir si l’hyperpersonnalisation originelle d’un mouvement sans plus de personnalité fondatrice n’a pas été, faute d’institutionnalisation du parti, la cause d’une fin inévitable, et si la lutte interne pour le monopole de la formalisation d’une culture d’entreprise partisane spécifique, c’est-à-dire pour la définition même de l’identité du parti, n’a pas précipité la fin du parti.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
CNRS
Université de Lille
Université de Lille
Collections :
Date de dépôt :
2019-10-29T11:37:34Z