Living alongside hazardous factories: risk, ...
Type de document :
Compte-rendu et recension critique d'ouvrage
Titre :
Living alongside hazardous factories: risk, choice and necessity
Auteur(s) :
Flanquart, Hervé [Auteur]
Maison européenne des sciences de l’homme et de la société - UAR 3185 [MESHS]
Territoires, Villes, Environnement & Société - ULR 4477 [TVES]
Hellequin, Anne-Peggy [Auteur]
Territoires, Villes, Environnement & Société - ULR 4477 [TVES]
Vallet, Pascal [Auteur]
Cultures publiques [CUPU]
Maison européenne des sciences de l’homme et de la société - UAR 3185 [MESHS]
Territoires, Villes, Environnement & Société - ULR 4477 [TVES]
Hellequin, Anne-Peggy [Auteur]
Territoires, Villes, Environnement & Société - ULR 4477 [TVES]
Vallet, Pascal [Auteur]
Cultures publiques [CUPU]
Titre de la revue :
Health, Risk and Society
Pagination :
663-680
Éditeur :
Taylor & Francis (Routledge)
Date de publication :
2013-12-16
ISSN :
1369-8575
Mot(s)-clé(s) :
risque
perception du risque
rationalité limitée
Installations Seveso
vie quotidienne dans la zone industrielle
perception du risque
rationalité limitée
Installations Seveso
vie quotidienne dans la zone industrielle
Mot(s)-clé(s) en anglais :
risk
risk perception
restricted rationality
Seveso installations
daily life in industrial area
risk perception
restricted rationality
Seveso installations
daily life in industrial area
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Sociologie
Résumé :
Une enquête par questionnaire menée en Mardyck, une petite ville dans le nord de la France, entouré de sites Seveso a permis de tester différentes hypothèses (pressions économiques et inégalités sociales, biais de perception ...
Lire la suite >Une enquête par questionnaire menée en Mardyck, une petite ville dans le nord de la France, entouré de sites Seveso a permis de tester différentes hypothèses (pressions économiques et inégalités sociales, biais de perception des risques ou "bonnes raisons" avancées par les habitants) visant à comprendre pourquoi les gens vivaient dans ces zones à risque. Nous avons pu constater qu'aucune de ces trois approches n'est suffisante pour expliquer les décisions individuelles. Bien que nos résultats indiquent que les habitants de Mardyck sont soumis à des contraintes économiques et sociales ainsi qu'à biais cognitifs et culturels (distorsions dans la perception du risque), ceux-ci on fait le choix conscient de vivre dans ce village. Tous avaient ainsi de "bonnes raisons" de vivre à Mardyck, un village " agréable " dotés de nombreux équipements collectifs. Dans une certaine mesure, leurs décisions étaient donc rationnelles par rapport à cette visée. Toutefois, on remarquera que si certains résidents traitaient cette dissonance cognitive en niant les dangers liés aux installations industriels, d'autres, une minorité " inquiète ", mettaient en évidence leurs "bonnes raisons" (les différents avantages) de vivre dans Mardyck repoussant ainsi la possibilité d'un événement catastrophique.Lire moins >
Lire la suite >Une enquête par questionnaire menée en Mardyck, une petite ville dans le nord de la France, entouré de sites Seveso a permis de tester différentes hypothèses (pressions économiques et inégalités sociales, biais de perception des risques ou "bonnes raisons" avancées par les habitants) visant à comprendre pourquoi les gens vivaient dans ces zones à risque. Nous avons pu constater qu'aucune de ces trois approches n'est suffisante pour expliquer les décisions individuelles. Bien que nos résultats indiquent que les habitants de Mardyck sont soumis à des contraintes économiques et sociales ainsi qu'à biais cognitifs et culturels (distorsions dans la perception du risque), ceux-ci on fait le choix conscient de vivre dans ce village. Tous avaient ainsi de "bonnes raisons" de vivre à Mardyck, un village " agréable " dotés de nombreux équipements collectifs. Dans une certaine mesure, leurs décisions étaient donc rationnelles par rapport à cette visée. Toutefois, on remarquera que si certains résidents traitaient cette dissonance cognitive en niant les dangers liés aux installations industriels, d'autres, une minorité " inquiète ", mettaient en évidence leurs "bonnes raisons" (les différents avantages) de vivre dans Mardyck repoussant ainsi la possibilité d'un événement catastrophique.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
A questionnaire survey conducted in Mardyck, a small town in northern France, surrounded by hazardous Seveso plants provided an opportunity to test various models which explained why individuals lived in these risk areas. ...
Lire la suite >A questionnaire survey conducted in Mardyck, a small town in northern France, surrounded by hazardous Seveso plants provided an opportunity to test various models which explained why individuals lived in these risk areas. In this article, we examine which of three different approaches: economic pressures and inequalities, biased risk perception, and 'good reasons' best explained individual decisions to live in this hazardous area. We found that none of these three approaches fully accounted for past and present decisions but the 'good reasons' approach enabled us to explore individual reasoning most effectively. While our findings indicated that individuals who live in the Mardyck area are subject to economic and social constraints as well as cognitive and cultural biases (distorting risk perception), they had made a conscious choice to move to and stay in Mardyck. They had 'good reasons' to live in Mardyck; they could afford to live in attractive area with good community facilities. Thus, their decisions were rational, albeit their rationality was bounded or restricted. Having made the decision, some residents dealt with the cognitive dissonance of living in a dangerous area by disregarding or denying the dangers, others, a worried minority, dealt with this same dissonance by highlighting their 'good reasons', that is, the ways the benefits of living in Mardyck outweighted the possibility of a catastrophic event.Lire moins >
Lire la suite >A questionnaire survey conducted in Mardyck, a small town in northern France, surrounded by hazardous Seveso plants provided an opportunity to test various models which explained why individuals lived in these risk areas. In this article, we examine which of three different approaches: economic pressures and inequalities, biased risk perception, and 'good reasons' best explained individual decisions to live in this hazardous area. We found that none of these three approaches fully accounted for past and present decisions but the 'good reasons' approach enabled us to explore individual reasoning most effectively. While our findings indicated that individuals who live in the Mardyck area are subject to economic and social constraints as well as cognitive and cultural biases (distorting risk perception), they had made a conscious choice to move to and stay in Mardyck. They had 'good reasons' to live in Mardyck; they could afford to live in attractive area with good community facilities. Thus, their decisions were rational, albeit their rationality was bounded or restricted. Having made the decision, some residents dealt with the cognitive dissonance of living in a dangerous area by disregarding or denying the dangers, others, a worried minority, dealt with this same dissonance by highlighting their 'good reasons', that is, the ways the benefits of living in Mardyck outweighted the possibility of a catastrophic event.Lire moins >
Langue :
Anglais
Vulgarisation :
Non
Source :