« L’authenticité de Métaphysique ‘Alpha’ ...
Type de document :
Compte-rendu et recension critique d'ouvrage
Titre :
« L’authenticité de Métaphysique ‘Alpha’ (meizon ou elatton) d’Aristote, un faux problème ? Une confirmation codicologique »
Auteur(s) :
Titre de la revue :
Phronesis - A Journal for Ancient Philosophy
Éditeur :
Brill Academic Publishers
Date de publication :
2005
ISSN :
0031-8868
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Etudes classiques
Sciences de l'Homme et Société/Histoire, Philosophie et Sociologie des sciences
Sciences de l'Homme et Société/Philosophie
Sciences de l'Homme et Société/Histoire, Philosophie et Sociologie des sciences
Sciences de l'Homme et Société/Philosophie
Résumé :
L'authenticité de Métaphysique « Alpha » (meizon ou elatton) d'Aristote, un faux problème ? Une confirmation codicologique. 1 Les réflexions qui suivent ont été suscitées à la fois par mon examen du manuscrit E d'Aristote, ...
Lire la suite >L'authenticité de Métaphysique « Alpha » (meizon ou elatton) d'Aristote, un faux problème ? Une confirmation codicologique. 1 Les réflexions qui suivent ont été suscitées à la fois par mon examen du manuscrit E d'Aristote, le Parisinus graecus 1853, et par les hypothèses déjà formulées à propos de l'histoire de la transmission, tant de Métaphysique Petit Alpha d'Aristote, que de l'opuscule de Théophraste qui a reçu, lui aussi, le titre de Métaphysique. Il existe en effet des indices, souvent ténus, qui ont été diversement interprétés selon ce qui se présente aujourd'hui comme un véritable enchevêtrement de mises en relation possibles. 2 Dans cette étude, je me propose d'articuler de façon cohérente celles des hypothèses qui ont été confirmées par mes travaux, afin de reconstruire une partie de l'histoire de la transmission de ces textes. J'apporte notamment une information nouvelle qui devrait permettre d'épargner un peu de temps et de peine aux philologues et philosophes, puisqu'elle ôte son principal support à la discussion sur l'authenticité de Petit Alpha, déjà grosse de dix siècles d'activité critique. Commençons par rappeler quelques caractéristiques du Parisinus graecus 1853. Dans une publication consacrée à ce manuscrit, 3 j'ai montré que la partie copiée au Xe siècle est due à trois mains seulement. 4 Les deux volumes qui constituaient initialement ce codex ont été copiés respectivement par les scribes E I et E III, et complétés l'un et l'autre par E II 5 : dans le premier volume, ce scribe particulièrement actif a ajouté au De anima le texte de la vulgate pour le livre II, 6 et dans le second volume, il a poursuivi la copie de E III. 7 Il a également ajouté, dans une écriture plus cursive et plus inclinée à droite, quelques scholies dans les marges des textes écrits par E I et E III, 8 et notamment la fameuse scholie qui, en regard de la fin de Métaphysique Grand Alpha et du début de Métaphysique Petit Alpha, rapporte une discussion sur l'authenticité de « ce » livre (to †toý tØýŁŁŁ biblºon), peut-être dû à Pasiclès de Rhodes. Dans cet article, je reviens sur la question du livre auquel était liée cette scholie et sur l'origine de celle-ci. En effet, toutes les discussions qui ont été développées sur l'authenticité de Petit Alpha depuis le Moyen Age reposent en dernier lieu sur son témoignage. Or, l'ambiguïté de ce témoignage n'avait pas été vraiment prise en considération. Pour reprendre le problème à la base, j'examine également une autre scholie du manuscrit E au texte dit de la « Métaphysique » de Théophraste, selon un raisonnement initié par Silvio Bernardinello 9 et Enrico Berti 10 : la conclusion qu'ils tiraient de cette comparaison et queLire moins >
Lire la suite >L'authenticité de Métaphysique « Alpha » (meizon ou elatton) d'Aristote, un faux problème ? Une confirmation codicologique. 1 Les réflexions qui suivent ont été suscitées à la fois par mon examen du manuscrit E d'Aristote, le Parisinus graecus 1853, et par les hypothèses déjà formulées à propos de l'histoire de la transmission, tant de Métaphysique Petit Alpha d'Aristote, que de l'opuscule de Théophraste qui a reçu, lui aussi, le titre de Métaphysique. Il existe en effet des indices, souvent ténus, qui ont été diversement interprétés selon ce qui se présente aujourd'hui comme un véritable enchevêtrement de mises en relation possibles. 2 Dans cette étude, je me propose d'articuler de façon cohérente celles des hypothèses qui ont été confirmées par mes travaux, afin de reconstruire une partie de l'histoire de la transmission de ces textes. J'apporte notamment une information nouvelle qui devrait permettre d'épargner un peu de temps et de peine aux philologues et philosophes, puisqu'elle ôte son principal support à la discussion sur l'authenticité de Petit Alpha, déjà grosse de dix siècles d'activité critique. Commençons par rappeler quelques caractéristiques du Parisinus graecus 1853. Dans une publication consacrée à ce manuscrit, 3 j'ai montré que la partie copiée au Xe siècle est due à trois mains seulement. 4 Les deux volumes qui constituaient initialement ce codex ont été copiés respectivement par les scribes E I et E III, et complétés l'un et l'autre par E II 5 : dans le premier volume, ce scribe particulièrement actif a ajouté au De anima le texte de la vulgate pour le livre II, 6 et dans le second volume, il a poursuivi la copie de E III. 7 Il a également ajouté, dans une écriture plus cursive et plus inclinée à droite, quelques scholies dans les marges des textes écrits par E I et E III, 8 et notamment la fameuse scholie qui, en regard de la fin de Métaphysique Grand Alpha et du début de Métaphysique Petit Alpha, rapporte une discussion sur l'authenticité de « ce » livre (to †toý tØýŁŁŁ biblºon), peut-être dû à Pasiclès de Rhodes. Dans cet article, je reviens sur la question du livre auquel était liée cette scholie et sur l'origine de celle-ci. En effet, toutes les discussions qui ont été développées sur l'authenticité de Petit Alpha depuis le Moyen Age reposent en dernier lieu sur son témoignage. Or, l'ambiguïté de ce témoignage n'avait pas été vraiment prise en considération. Pour reprendre le problème à la base, j'examine également une autre scholie du manuscrit E au texte dit de la « Métaphysique » de Théophraste, selon un raisonnement initié par Silvio Bernardinello 9 et Enrico Berti 10 : la conclusion qu'ils tiraient de cette comparaison et queLire moins >
Langue :
Français
Vulgarisation :
Non
Source :
Fichiers
- https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02484148/document
- Accès libre
- Accéder au document
- https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02484148/document
- Accès libre
- Accéder au document
- https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02484148/document
- Accès libre
- Accéder au document
- document
- Accès libre
- Accéder au document
- AuthM%C3%A9tAlpha%20Phronesis.pdf
- Accès libre
- Accéder au document