« Il commanda qu’elle fust rasée et démolie ...
Type de document :
Compte-rendu et recension critique d'ouvrage
DOI :
Titre :
« Il commanda qu’elle fust rasée et démolie jusques aux fondemens »1. La destruction de la ville et de la cathédrale de Thérouanne (Pas-de-Calais) en 1553
Auteur(s) :
Blamangin, Olivier [Auteur]
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 [HALMA]
Institut national de recherches archéologiques préventives [Inrap]
Dalmau, Laetitia [Auteur]
Maniez, Jérôme [Auteur]
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 [HALMA]
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 [HALMA]
Institut national de recherches archéologiques préventives [Inrap]
Dalmau, Laetitia [Auteur]
Maniez, Jérôme [Auteur]
Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 [HALMA]
Titre de la revue :
Archéopages : archéologie & société
Pagination :
22-31
Éditeur :
Inrap
Date de publication :
2014-01-01
ISSN :
1622-8545
Mot(s)-clé(s) :
Archéologie urbaine
Cathédrale
Siège d'une ville
Thérouanne
Charles Quint
Cathédrale
Siège d'une ville
Thérouanne
Charles Quint
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Archéologie et Préhistoire
Résumé :
En 1553, suite à la prise de la ville par les troupes impériales, Charles Quint décide de raser intégralement la cité épiscopale de Thérouanne, enclave française en terres d’Artois. Les édifices religieux, en particulier ...
Lire la suite >En 1553, suite à la prise de la ville par les troupes impériales, Charles Quint décide de raser intégralement la cité épiscopale de Thérouanne, enclave française en terres d’Artois. Les édifices religieux, en particulier la cathédrale Notre-Dame, ne furent pas épargnés et quelques années plus tard, en 1559, le vaste diocèse des Morins fut à son tour démantelé. Il ne s’agit pas ici d’une mise à sac ordinaire ou de la ruine d’une cité suite aux bombardements d’un trop long siège, mais bien d’une volonté politique d’éradication totale. Thérouanne ne se relèvera jamais de cette destruction. Depuis le début des années 1990, les interventions archéologiques se multiplient sur le territoire de la commune. Leurs résultats viennent compléter d’abondantes sources écrites et rendent comptent du sort exceptionnel réservé à la ville comme de l’ampleur de l’emprise de destruction. Un diagnostic archéologique récent, aux abords du portail sud de l’ancienne cathédrale, apporte des informations inédites sur l’édifice religieux détruit et souligne le potentiel d’une étude archéologique de ces remblais de démolition.Lire moins >
Lire la suite >En 1553, suite à la prise de la ville par les troupes impériales, Charles Quint décide de raser intégralement la cité épiscopale de Thérouanne, enclave française en terres d’Artois. Les édifices religieux, en particulier la cathédrale Notre-Dame, ne furent pas épargnés et quelques années plus tard, en 1559, le vaste diocèse des Morins fut à son tour démantelé. Il ne s’agit pas ici d’une mise à sac ordinaire ou de la ruine d’une cité suite aux bombardements d’un trop long siège, mais bien d’une volonté politique d’éradication totale. Thérouanne ne se relèvera jamais de cette destruction. Depuis le début des années 1990, les interventions archéologiques se multiplient sur le territoire de la commune. Leurs résultats viennent compléter d’abondantes sources écrites et rendent comptent du sort exceptionnel réservé à la ville comme de l’ampleur de l’emprise de destruction. Un diagnostic archéologique récent, aux abords du portail sud de l’ancienne cathédrale, apporte des informations inédites sur l’édifice religieux détruit et souligne le potentiel d’une étude archéologique de ces remblais de démolition.Lire moins >
Langue :
Français
Vulgarisation :
Non
Source :
Fichiers
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- https://journals.openedition.org/archeopages/pdf/536
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- 536
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