Doit-il/Peut-il y avoir homogénéisation ...
Type de document :
Partie d'ouvrage
Titre :
Doit-il/Peut-il y avoir homogénéisation entre langue originale et langue traduite ?
Auteur(s) :
Éditeur(s) ou directeur(s) scientifique(s) :
Catherine Chauvin et Céline Sabiron
Titre de l’ouvrage :
Textuality and Translation
Éditeur :
PUN - Editions universitaires de Lorraine
Lieu de publication :
Nancy
Date de publication :
2020
Mot(s)-clé(s) :
Traductologie de corpus
Qualité des traductions
Translationese
Troisième code
Qualité des traductions
Translationese
Troisième code
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Linguistique
Résumé :
L’objectif de ce chapitre est de soulever la question suivante : langue originale et langue traduite doivent-elles, et peuvent-elles, témoigner de caractéristiques linguistiques similaires ? De nombreux travaux dans le ...
Lire la suite >L’objectif de ce chapitre est de soulever la question suivante : langue originale et langue traduite doivent-elles, et peuvent-elles, témoigner de caractéristiques linguistiques similaires ? De nombreux travaux dans le cadre de la traductologie de corpus (corpus-based translation studies) ont en effet mis au jour l’existence de différences systématiques entre langue originale et langue traduite, faisant ainsi écho au concept de « troisième code » (Frawley 1984). Face à ces différences réelles, quantifiables à l’aide de corpus comparables, deux interprétations sont possibles : certains chercheurs y verront la manifestation des universaux de traduction tels que définis par Baker (1993) et iront jusqu’à considérer la langue traduite comme une forme de variation dialectale à l’instar des variations diastratiques et diatopiques ; d’autres en revanche considèreront que ces différences ne sont rien d’autre qu’un « résidu » du processus de traduction qui doit être corrigé afin d’atteindre l’homogénéisation linguistique entre langue originale et langue traduite. Cette question de l’interprétation de telles différences intra-langagières pose donc in fine la question de la qualité des traductions : une sur- ou sous-représentation en langue traduite d’un phénomène linguistique donné débouche-t-elle nécessairement sur une baisse de qualité ? La réponse à cette question est loin d’être consensuelle, et ce chapitre souhaite contribuer au débat.Lire moins >
Lire la suite >L’objectif de ce chapitre est de soulever la question suivante : langue originale et langue traduite doivent-elles, et peuvent-elles, témoigner de caractéristiques linguistiques similaires ? De nombreux travaux dans le cadre de la traductologie de corpus (corpus-based translation studies) ont en effet mis au jour l’existence de différences systématiques entre langue originale et langue traduite, faisant ainsi écho au concept de « troisième code » (Frawley 1984). Face à ces différences réelles, quantifiables à l’aide de corpus comparables, deux interprétations sont possibles : certains chercheurs y verront la manifestation des universaux de traduction tels que définis par Baker (1993) et iront jusqu’à considérer la langue traduite comme une forme de variation dialectale à l’instar des variations diastratiques et diatopiques ; d’autres en revanche considèreront que ces différences ne sont rien d’autre qu’un « résidu » du processus de traduction qui doit être corrigé afin d’atteindre l’homogénéisation linguistique entre langue originale et langue traduite. Cette question de l’interprétation de telles différences intra-langagières pose donc in fine la question de la qualité des traductions : une sur- ou sous-représentation en langue traduite d’un phénomène linguistique donné débouche-t-elle nécessairement sur une baisse de qualité ? La réponse à cette question est loin d’être consensuelle, et ce chapitre souhaite contribuer au débat.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Collections :
Source :