Principe, élément ou qualité: le problème ...
Type de document :
Partie d'ouvrage
Titre :
Principe, élément ou qualité: le problème du feu dans la physique stoïcienne de Juste Lipse
Auteur(s) :
Éditeur(s) ou directeur(s) scientifique(s) :
Hiro Hirai and Jan Papy
Titre de l’ouvrage :
Justus Lipsius and Natural Philosophy
Éditeur :
Koninklijke Vlaamse Academie Van Belgie Voor Wetenschappen En Kunsten
Date de publication :
2011
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Histoire, Philosophie et Sociologie des sciences
Résumé :
Lipse a voulu donner à la théorie stoïcienne du feu une cohérence qu'elle n'avait sans doute pas chez les multiples auteurs auxquels il se réfère. Il n'y parvient qu'en tirant le feu du côté des principes, c'est-à-dire en ...
Lire la suite >Lipse a voulu donner à la théorie stoïcienne du feu une cohérence qu'elle n'avait sans doute pas chez les multiples auteurs auxquels il se réfère. Il n'y parvient qu'en tirant le feu du côté des principes, c'est-à-dire en en faisant la source et le moteur de toute activité dans le Monde. Le feu cesse alors d'être matière, même s'il n'y a pas de frontière qui sépare ce feu principe des manifestations élémentaires des phénomènes ignés. Il n'est alors pas choquant de dire que Dieu est feu. La théorie stoïcienne du feu se trouve ainsi développée par Juste Lipse de telle sorte que soit sauvée sa dimension théologique. Mais cela se fait au détriment de la physique, puisqu'un tel feu n'est plus celui qui agit dans les processus naturels dont le chimiste ou le métallurgiste ont l'expérience. Cela peut nous aider à comprendre les raisons pour lesquelles la physique des stoïciens n'a pas tenu, dans les sciences du XVIIe siècle, une place comparable à celle qu'occupa la doctrine épicurienne.Lire moins >
Lire la suite >Lipse a voulu donner à la théorie stoïcienne du feu une cohérence qu'elle n'avait sans doute pas chez les multiples auteurs auxquels il se réfère. Il n'y parvient qu'en tirant le feu du côté des principes, c'est-à-dire en en faisant la source et le moteur de toute activité dans le Monde. Le feu cesse alors d'être matière, même s'il n'y a pas de frontière qui sépare ce feu principe des manifestations élémentaires des phénomènes ignés. Il n'est alors pas choquant de dire que Dieu est feu. La théorie stoïcienne du feu se trouve ainsi développée par Juste Lipse de telle sorte que soit sauvée sa dimension théologique. Mais cela se fait au détriment de la physique, puisqu'un tel feu n'est plus celui qui agit dans les processus naturels dont le chimiste ou le métallurgiste ont l'expérience. Cela peut nous aider à comprendre les raisons pour lesquelles la physique des stoïciens n'a pas tenu, dans les sciences du XVIIe siècle, une place comparable à celle qu'occupa la doctrine épicurienne.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Non spécifiée
Vulgarisation :
Non
Collections :
Source :