L’ONU : un tiers (dé)politisant ? Médiations ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique: Article original
DOI :
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Titre :
L’ONU : un tiers (dé)politisant ? Médiations et conflictualités dans la mise en place du Forum national des femmes au Burundi (2012-2014)
Titre traduit :
The UN: A (De)politicising Third Party? Mediations and Conflicts in the Establishment of the National Women’s Forum in Burundi (2012-2014)
Auteur(s) :
Saiget, Marie [Auteur]
Centre d'Études et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS) - UMR 8026
Centre d'Études et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS) - UMR 8026
Titre de la revue :
Critique internationale
Numéro :
N° 94
Pagination :
123-145
Éditeur :
CAIRN
Date de publication :
2022-01-17
Statut de l’article :
Publié
ISSN :
1290-7839
Mot(s)-clé(s) :
politisation
tiers
conflit
représentation des femmes
Burundi
tiers
conflit
représentation des femmes
Burundi
Mot(s)-clé(s) en anglais :
politicization
third party
conflict
representation of women
Burundi
third party
conflict
representation of women
Burundi
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Science politique
Résumé :
Entre 2012 et 2014, la mise en place du Forum national des femmes a fait l’objet d’une importante controverse au Burundi, opposant les associations de femmes au parti au pou- voir. L’ONU Femmes, qui était l’un des principaux ...
Lire la suite >Entre 2012 et 2014, la mise en place du Forum national des femmes a fait l’objet d’une importante controverse au Burundi, opposant les associations de femmes au parti au pou- voir. L’ONU Femmes, qui était l’un des principaux bailleurs du Forum, a été prise à partie. Ce cas d’étude permet d’aborder la question de la participation des organisations interna- tionales à la (dé)politisation de la représentation des femmes dans un pays ayant connu un conflit armé. À rebours de l’hypothèse d’une seule dépolitisation, je montre, en mobilisant la notion de tiers, que l’action de l’agence onusienne est plus équivoque. En effet, l’ONU Femmes s’est tout d’abord posée en tiers structurant du conflit relatif à cet enjeu, réactivant en cela une dispute ancienne entre les institutions politiques et les associations de femmes ; puis en tiers neutre, cherchant à apaiser les antagonismes en mobilisant des normes uni- verselles ; enfin, en tiers exclu, lorsque, non reconnue en tant que médiatrice, elle a rouvert un espace de débats sur les droits et les devoirs de l’État, de la société civile et de la com- munauté internationale dans la représentation des femmes et la défense de leurs revendications.Lire moins >
Lire la suite >Entre 2012 et 2014, la mise en place du Forum national des femmes a fait l’objet d’une importante controverse au Burundi, opposant les associations de femmes au parti au pou- voir. L’ONU Femmes, qui était l’un des principaux bailleurs du Forum, a été prise à partie. Ce cas d’étude permet d’aborder la question de la participation des organisations interna- tionales à la (dé)politisation de la représentation des femmes dans un pays ayant connu un conflit armé. À rebours de l’hypothèse d’une seule dépolitisation, je montre, en mobilisant la notion de tiers, que l’action de l’agence onusienne est plus équivoque. En effet, l’ONU Femmes s’est tout d’abord posée en tiers structurant du conflit relatif à cet enjeu, réactivant en cela une dispute ancienne entre les institutions politiques et les associations de femmes ; puis en tiers neutre, cherchant à apaiser les antagonismes en mobilisant des normes uni- verselles ; enfin, en tiers exclu, lorsque, non reconnue en tant que médiatrice, elle a rouvert un espace de débats sur les droits et les devoirs de l’État, de la société civile et de la com- munauté internationale dans la représentation des femmes et la défense de leurs revendications.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
Between 2012 and 2014, the establishment of the National Women’s Forum was the subject of considerable controversy in Burundi, pitting women’s associations against the country’s ruling party. UN Women, which was one of the ...
Lire la suite >Between 2012 and 2014, the establishment of the National Women’s Forum was the subject of considerable controversy in Burundi, pitting women’s associations against the country’s ruling party. UN Women, which was one of the main donors of the Forum, was taken to task. This case study addresses the issue of the participation of international organisations in the (de)politicisation of women’s representation in a country that has experienced armed conflict. Against the hypothesis of a single depoliticisation, I show, by mobilising the notion of a third party with varying roles, that the actions of the UN agency are more equivocal. Indeed, UN Women first stood as a structuring third party in the conflict relating to this issue, reactivating a long-standing dispute between political institutions and women’s asso- ciations ; then it served as a neutral third party, seeking to neutralise antagonisms by mobi- lising universal norms ; finally, it acted as an excluded third party, when – unrecognised as a mediator – it reopened a space for debates on the rights and duties of the state, civil society, and the international community in representing women and defending their claims.Lire moins >
Lire la suite >Between 2012 and 2014, the establishment of the National Women’s Forum was the subject of considerable controversy in Burundi, pitting women’s associations against the country’s ruling party. UN Women, which was one of the main donors of the Forum, was taken to task. This case study addresses the issue of the participation of international organisations in the (de)politicisation of women’s representation in a country that has experienced armed conflict. Against the hypothesis of a single depoliticisation, I show, by mobilising the notion of a third party with varying roles, that the actions of the UN agency are more equivocal. Indeed, UN Women first stood as a structuring third party in the conflict relating to this issue, reactivating a long-standing dispute between political institutions and women’s asso- ciations ; then it served as a neutral third party, seeking to neutralise antagonisms by mobi- lising universal norms ; finally, it acted as an excluded third party, when – unrecognised as a mediator – it reopened a space for debates on the rights and duties of the state, civil society, and the international community in representing women and defending their claims.Lire moins >
Langue :
Français
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CNRS
Collections :
Date de dépôt :
2023-01-25T15:36:36Z
2023-01-26T07:44:54Z
2023-01-26T07:44:54Z
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