« Le sentir : au fondement du politique »,
Type de document :
Compte-rendu et recension critique d'ouvrage
DOI :
Titre :
« Le sentir : au fondement du politique »,
Complément de titre :
Pour une considération de l’horizon et d’un sol commun
Auteur(s) :
Titre de la revue :
Projets de paysage : revue scientifique sur la conception et l'aménagement de l'espace
Éditeur :
Ecole nationale supérieure du paysage de Versailles
Date de publication :
2018
ISSN :
1969-6124
Mot(s)-clé(s) :
expérience
spatialité
horizon
sol commun
politique
spatialité
horizon
sol commun
politique
Mot(s)-clé(s) en anglais :
experience
spatiality
horizon
politics
spatiality
horizon
politics
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Art et histoire de l'art
Sciences de l'Homme et Société/Philosophie
Sciences de l'Homme et Société/Philosophie
Résumé :
Dans ce texte, je présente comment le sentir selon Erwin Straus (qui diffère du sensible et de la perception) porte potentiellement l’horizon politique d’un projet de paysage et comment ce postulat se traduit dans ma ...
Lire la suite >Dans ce texte, je présente comment le sentir selon Erwin Straus (qui diffère du sensible et de la perception) porte potentiellement l’horizon politique d’un projet de paysage et comment ce postulat se traduit dans ma pédagogie en enseignement supérieur destinée à de futur.es paysagistes. Une question clé concerne la considération d’une qualité de présence à soi et au monde. Celle-ci permet, d’une part, de communiquer avec autrui à partir d’un sol commun en ayant un horizon et, d’autre part, de conforter une ouverture à la différence et à la pluralité. Par l’apport d’appuis concrets reliés à des références théoriques ainsi que des éléments de méthode (demandant essais et tâtonnements), les étudiant.es sont amené.es à distinguer sentir et perception. Alors les deux commencent à nourrir leurs choix de projet avec un horizon politique incarné. À partir de leurs textes et de moments pédagogiques, je présente les apports et les difficultés de cet enseignement mettant en avant la spatialité.Lire moins >
Lire la suite >Dans ce texte, je présente comment le sentir selon Erwin Straus (qui diffère du sensible et de la perception) porte potentiellement l’horizon politique d’un projet de paysage et comment ce postulat se traduit dans ma pédagogie en enseignement supérieur destinée à de futur.es paysagistes. Une question clé concerne la considération d’une qualité de présence à soi et au monde. Celle-ci permet, d’une part, de communiquer avec autrui à partir d’un sol commun en ayant un horizon et, d’autre part, de conforter une ouverture à la différence et à la pluralité. Par l’apport d’appuis concrets reliés à des références théoriques ainsi que des éléments de méthode (demandant essais et tâtonnements), les étudiant.es sont amené.es à distinguer sentir et perception. Alors les deux commencent à nourrir leurs choix de projet avec un horizon politique incarné. À partir de leurs textes et de moments pédagogiques, je présente les apports et les difficultés de cet enseignement mettant en avant la spatialité.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
In this text, I explain how the notion of sensing (sensory experience ) according to Erwin Straus (which differs from the notions of sensation and perception) comprises the political perspective of a landscape project and ...
Lire la suite >In this text, I explain how the notion of sensing (sensory experience ) according to Erwin Straus (which differs from the notions of sensation and perception) comprises the political perspective of a landscape project and how this postulate is applied in my teaching method for undergraduates in landscape architecture. A key question is the consideration of quality of presence in relation to oneself and the world. This makes it possible to communicate with other people on the basis of a common ground with a political horizon and supports the acceptance of difference and plurality. By means of concrete supporting elements linked to theoretical references and methods (requiring experimentation and trial and error) the students are encouraged to make the distinction between sensing and perception. These two notions then inspire their selected projects through an embodied political horizon. Based on their texts and classroom activities, I present the benefits and drawbacks inherent to this teaching method focusing on spatiality.Lire moins >
Lire la suite >In this text, I explain how the notion of sensing (sensory experience ) according to Erwin Straus (which differs from the notions of sensation and perception) comprises the political perspective of a landscape project and how this postulate is applied in my teaching method for undergraduates in landscape architecture. A key question is the consideration of quality of presence in relation to oneself and the world. This makes it possible to communicate with other people on the basis of a common ground with a political horizon and supports the acceptance of difference and plurality. By means of concrete supporting elements linked to theoretical references and methods (requiring experimentation and trial and error) the students are encouraged to make the distinction between sensing and perception. These two notions then inspire their selected projects through an embodied political horizon. Based on their texts and classroom activities, I present the benefits and drawbacks inherent to this teaching method focusing on spatiality.Lire moins >
Langue :
Français
Vulgarisation :
Non
Source :
Fichiers
- 1055
- Accès libre
- Accéder au document
- document
- Accès libre
- Accéder au document
- Grout-sentir-paysage-1055%20%281%29.pdf
- Accès libre
- Accéder au document