L’externalisation des activités de nettoyage ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique: Article original
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Titre :
L’externalisation des activités de nettoyage : une question économique ?
Auteur(s) :
Titre de la revue :
Droit Ouvrier
Numéro :
3
Pagination :
146-148
Date de publication :
2023-03
Résumé en anglais : [en]
De fait, l’externalisation des activités de nettoyage par les entreprises commerciales et les administrations semble avoir d’abord suscité une question juridique : s’agit-il d’un prêt de main-d’œuvre ? Ouverte par les trois ...
Lire la suite >De fait, l’externalisation des activités de nettoyage par les entreprises commerciales et les administrations semble avoir d’abord suscité une question juridique : s’agit-il d’un prêt de main-d’œuvre ? Ouverte par les trois lois encadrant le recours au travail temporaire et à la sous-traitance des années 1972, 1973 et 1975, cette question a fait l’objet d’un débat nourri entre 1979 et 1990, comme l’a fait apparaître Antoine Rouillard-Pérain en dépouillant l’ensemble des numéros de la revue Droit social, depuis sa création en 1936. Ce débat sur la licéité de la mise à disposition des agents d’entretien s’est en partie éteint avec la signature, par les partenaires sociaux, de la convention collective des entreprises de nettoyage et d’entretien en juillet 1981.De juridique, la question est devenue économique : est-il « efficient » d’externaliser ces fonctions pour une entreprise ou une organisation publique ? Une littérature assez abondante s’est alors développée pour établir les justifications – sur le plan de l’efficacité économique – du transfert d’une partie de la main-d’œuvre à des sociétés sous-traitantes. Le premier concerne le recentrage sur le cœur de métier et la nécessité d’obtenir des compétences spécifiques pour des activités considérées comme plutôt périphériques. Le second repose sur l’hypothèse d’une économie en termes de coûts de production et tout particulièrement de coût de main-d’œuvre.Lire moins >
Lire la suite >De fait, l’externalisation des activités de nettoyage par les entreprises commerciales et les administrations semble avoir d’abord suscité une question juridique : s’agit-il d’un prêt de main-d’œuvre ? Ouverte par les trois lois encadrant le recours au travail temporaire et à la sous-traitance des années 1972, 1973 et 1975, cette question a fait l’objet d’un débat nourri entre 1979 et 1990, comme l’a fait apparaître Antoine Rouillard-Pérain en dépouillant l’ensemble des numéros de la revue Droit social, depuis sa création en 1936. Ce débat sur la licéité de la mise à disposition des agents d’entretien s’est en partie éteint avec la signature, par les partenaires sociaux, de la convention collective des entreprises de nettoyage et d’entretien en juillet 1981.De juridique, la question est devenue économique : est-il « efficient » d’externaliser ces fonctions pour une entreprise ou une organisation publique ? Une littérature assez abondante s’est alors développée pour établir les justifications – sur le plan de l’efficacité économique – du transfert d’une partie de la main-d’œuvre à des sociétés sous-traitantes. Le premier concerne le recentrage sur le cœur de métier et la nécessité d’obtenir des compétences spécifiques pour des activités considérées comme plutôt périphériques. Le second repose sur l’hypothèse d’une économie en termes de coûts de production et tout particulièrement de coût de main-d’œuvre.Lire moins >
Langue :
Français
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
Univ. Littoral Côte d’Opale
CNRS
Univ. Littoral Côte d’Opale
Collections :
Équipe(s) de recherche :
Mondes du travail et mondes privés
Date de dépôt :
2024-10-07T08:10:48Z