Connaître ce que préfèrent les élèves français actifs et sédentaires en EPS pour diversifier ses interventions

Abstract

L'école, en accueillant tous les enfants d'une classe d'âge, joue un rôle central dans la promotion de l'activité physique (AP) et l'éducation à un mode de vie actif. Malgré des ressources et des initiatives variées, l'inactivité physique reste préoccupante, en particulier chez les adolescents, un groupe vulnérable en raison des changements physiques et sociaux de cette période. Ce phénomène est aggravé par des préférences genrées et des transitions scolaires.

Les adolescents manifestent un attrait croissant pour des pratiques libres, variées et autonomes, influencées par des facteurs comme le territoire ou l'accès à des activités numériques. Des formats d'activités comme l'escalade et l'orientation, qui favorisent la coopération et le défi personnel, émergent comme attractifs pour les deux sexes. Les motivations des élèves se concentrent principalement sur la condition physique, le plaisir et la maîtrise, plutôt que sur la compétition.

Pour mieux répondre à ces besoins, des études épidémiologiques identifient des formats attractifs, en s'appuyant sur des outils comme le modèle socio-écologique et des analyses statistiques avancées. Les résultats mettent en avant l'importance des pratiques en groupe, de l'autonomie dans les choix d'activités et des environnements diversifiés. Ces données sont essentielles pour ajuster les programmes scolaires et la formation des enseignants.

En conclusion, intégrer des activités adaptées aux préférences et besoins des adolescents dans les interventions scolaires et les programmes de formation pourrait promouvoir un mode de vie actif et durable, tout en répondant aux attentes d’un public varié et en évolution.