Psychopathie et troubles mentaux graves ...
Type de document :
Article dans une revue scientifique
URL permanente :
Titre :
Psychopathie et troubles mentaux graves chez des patients internés
Auteur(s) :
Pham, T.H. [Auteur]
Université de Mons / University of Mons [UMONS]
Malingrey, F. [Auteur]
Université du Québec à Montréal = University of Québec in Montréal [UQAM]
Ducro, Claire [Auteur]
Centre de recherche en Défense Sociale [CRDS]
Université de Mons / University of Mons [UMONS]
Malingrey, F. [Auteur]
Université du Québec à Montréal = University of Québec in Montréal [UQAM]
Ducro, Claire [Auteur]
Centre de recherche en Défense Sociale [CRDS]
Titre de la revue :
Annales Médico-Psychologiques, Revue Psychiatrique
Nom court de la revue :
Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique
Numéro :
165
Pagination :
511-516
Éditeur :
Elsevier BV
Date de publication :
2007-09
ISSN :
0003-4487
Discipline(s) HAL :
Sciences cognitives
Résumé :
L'étude examine les relations entre les scores à l'échelle de psychopathie de Hare (PCL-R, 1991) selon la structure bifactorielle et les troubles mentaux graves définis selon le DSM-III (DISSI). La population comprend 105 ...
Lire la suite >L'étude examine les relations entre les scores à l'échelle de psychopathie de Hare (PCL-R, 1991) selon la structure bifactorielle et les troubles mentaux graves définis selon le DSM-III (DISSI). La population comprend 105 patients internés adultes de sexe masculin. Le score total de psychopathie est positivement corrélé (point biséral) aux diagnostics de dépendance aux substances (0,31), de trouble des conduites (0,42) et de jeu pathologique (0,27). Des deux facteurs de la PCL-R, seul le facteur antisocial chronique (facteur 2) est corrélé à ces trois diagnostics (respectivement 0,34, 0,46, 0,29). Les analyses à correspondances multiples (SPAD) suggèrent une répartition en quatre classes, la dernière comprenant des participants présentant un score de 30 ou plus à la PCL-R. L'ensemble des résultats soutient la spécificité du diagnostic de psychopathie par rapport aux troubles mentaux graves tels que les troubles psychotiques, les troubles anxieux et les troubles de l'humeur.Lire moins >
Lire la suite >L'étude examine les relations entre les scores à l'échelle de psychopathie de Hare (PCL-R, 1991) selon la structure bifactorielle et les troubles mentaux graves définis selon le DSM-III (DISSI). La population comprend 105 patients internés adultes de sexe masculin. Le score total de psychopathie est positivement corrélé (point biséral) aux diagnostics de dépendance aux substances (0,31), de trouble des conduites (0,42) et de jeu pathologique (0,27). Des deux facteurs de la PCL-R, seul le facteur antisocial chronique (facteur 2) est corrélé à ces trois diagnostics (respectivement 0,34, 0,46, 0,29). Les analyses à correspondances multiples (SPAD) suggèrent une répartition en quatre classes, la dernière comprenant des participants présentant un score de 30 ou plus à la PCL-R. L'ensemble des résultats soutient la spécificité du diagnostic de psychopathie par rapport aux troubles mentaux graves tels que les troubles psychotiques, les troubles anxieux et les troubles de l'humeur.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
The study assesses the relations between the PCL-R (2 factors structure) and major mental disorders. The population was composed of male adult patients from a Belgian security hospital (N = 105). Significant point biseral ...
Lire la suite >The study assesses the relations between the PCL-R (2 factors structure) and major mental disorders. The population was composed of male adult patients from a Belgian security hospital (N = 105). Significant point biseral correlations were found between the total score of the PCL-R and the diagnoses of drug abuse/dependence (0.31), conduct disorder (0.42) and pathological game (0.27). While these three diagnoses were related to the antisocial component of psychopathy (factor 2), respectively 0.34, 0.46, 0.29), they were unrelated to the interpersonal component (factor 1). Multiple correspondence analyses (SPAD) suggested a four classes repartition with the fourth including scores of 30 or higher at the PCL-R. The overall data suggest that the diagnosis of psychopathy is rather specific and independent with regards to mental major diagnoses as psychoses, mood or anxiety disorders.Lire moins >
Lire la suite >The study assesses the relations between the PCL-R (2 factors structure) and major mental disorders. The population was composed of male adult patients from a Belgian security hospital (N = 105). Significant point biseral correlations were found between the total score of the PCL-R and the diagnoses of drug abuse/dependence (0.31), conduct disorder (0.42) and pathological game (0.27). While these three diagnoses were related to the antisocial component of psychopathy (factor 2), respectively 0.34, 0.46, 0.29), they were unrelated to the interpersonal component (factor 1). Multiple correspondence analyses (SPAD) suggested a four classes repartition with the fourth including scores of 30 or higher at the PCL-R. The overall data suggest that the diagnosis of psychopathy is rather specific and independent with regards to mental major diagnoses as psychoses, mood or anxiety disorders.Lire moins >
Langue :
Anglais
Audience :
Non spécifiée
Établissement(s) :
Université de Lille
CNRS
CHU Lille
CNRS
CHU Lille
Collections :
Date de dépôt :
2020-12-26T18:10:02Z
2021-01-04T11:21:03Z
2021-12-06T14:12:54Z
2021-01-04T11:21:03Z
2021-12-06T14:12:54Z