La magnétoencéphalographie dans l’étude ...
Type de document :
Partie d'ouvrage: Chapitre
URL permanente :
Titre :
La magnétoencéphalographie dans l’étude de la cognition
Auteur(s) :
D'hondt, Fabien [Auteur]
Laboratoire de Neurosciences Fonctionnelles et Pathologies [LNFP]
Sequeira, Henrique [Auteur]
Laboratoire de Neurosciences Fonctionnelles et Pathologies [LNFP]

Laboratoire de Neurosciences Fonctionnelles et Pathologies [LNFP]
Sequeira, Henrique [Auteur]

Laboratoire de Neurosciences Fonctionnelles et Pathologies [LNFP]
Éditeur(s) ou directeur(s) scientifique(s) :
Hot, Pascal
Delplanque, Sylvain
Delplanque, Sylvain
Titre de l’ouvrage :
Electrophysiologie de la Cognition
Pagination :
99-115 p.
Éditeur :
Dunod
Lieu de publication :
Paris
France
France
Date de publication :
2013-08
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Psychologie
Résumé :
Les techniques d’électrophysiologie cognitive présentent l’avantage de pouvoir suivre la chronologie des opérations mentales associées aux activations corticales sous-jacentes. Cet accès privilégié à la dynamique cérébrale, ...
Lire la suite >Les techniques d’électrophysiologie cognitive présentent l’avantage de pouvoir suivre la chronologie des opérations mentales associées aux activations corticales sous-jacentes. Cet accès privilégié à la dynamique cérébrale, quasiment en temps réel, est apparu avec l’électroencéphalographie (EEG) et est désormais optimisé avec la magnétoencéphalographie (MEG). Cette technique, grâce à l’enregistrement de champs magnétiques cérébraux, permet d’explorer l’activité cérébrale liée aux processus cognitifs avec une meilleure résolution spatiale que celle de l’EEG. La MEG est apparue bien plus récemment que l’EEG car elle nécessitait le développement de capteurs très sensibles, étant donné la faible puissance des champs magnétiques cérébraux, de l’ordre de 100 femtoteslas, soit plus d’un milliard de fois inférieure au champ magnétique terrestre. La première expérience en MEG fut réalisée par David Cohen (1968) à l’université de l’Illinois. Cohen parvint à enregistrer le rythme alpha humain en utilisant comme détecteur magnétique une bobine formée d’un million de tours de fil de cuivre qu’il positionna à proximité du scalp, à l’arrière de la tête des participants. Néanmoins, ce n’est que quatre ans plus tard, au Massachusetts Institute of Technology, que Cohen (1972) développa véritablement la technique MEG grâce à l’utilisation de capteurs de champs magnétiques associant des bobines réceptrices de flux à des anneaux supraconducteurs à basse température appelés SQUIDs (Superconducting Quantum Interference Devic…Lire moins >
Lire la suite >Les techniques d’électrophysiologie cognitive présentent l’avantage de pouvoir suivre la chronologie des opérations mentales associées aux activations corticales sous-jacentes. Cet accès privilégié à la dynamique cérébrale, quasiment en temps réel, est apparu avec l’électroencéphalographie (EEG) et est désormais optimisé avec la magnétoencéphalographie (MEG). Cette technique, grâce à l’enregistrement de champs magnétiques cérébraux, permet d’explorer l’activité cérébrale liée aux processus cognitifs avec une meilleure résolution spatiale que celle de l’EEG. La MEG est apparue bien plus récemment que l’EEG car elle nécessitait le développement de capteurs très sensibles, étant donné la faible puissance des champs magnétiques cérébraux, de l’ordre de 100 femtoteslas, soit plus d’un milliard de fois inférieure au champ magnétique terrestre. La première expérience en MEG fut réalisée par David Cohen (1968) à l’université de l’Illinois. Cohen parvint à enregistrer le rythme alpha humain en utilisant comme détecteur magnétique une bobine formée d’un million de tours de fil de cuivre qu’il positionna à proximité du scalp, à l’arrière de la tête des participants. Néanmoins, ce n’est que quatre ans plus tard, au Massachusetts Institute of Technology, que Cohen (1972) développa véritablement la technique MEG grâce à l’utilisation de capteurs de champs magnétiques associant des bobines réceptrices de flux à des anneaux supraconducteurs à basse température appelés SQUIDs (Superconducting Quantum Interference Devic…Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Non spécifiée
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
CNRS
Université de Lille
CHU Lille
Univ. Littoral Côte d’Opale
Univ. Artois
Université de Lille
CHU Lille
Univ. Littoral Côte d’Opale
Univ. Artois
Collections :
Date de dépôt :
2019-03-08T14:19:55Z
2020-03-31T12:23:56Z
2020-04-16T14:40:33Z
2020-04-29T13:37:24Z
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