(2018), « Métaphore d’un voyage aquatique »
Type de document :
Article dans une revue scientifique: Article original
URL permanente :
Titre :
(2018), « Métaphore d’un voyage aquatique »
Auteur(s) :
Vassileva, Biliana [Auteur]
Titre de la revue :
Voyage, Recherches sur l’espace chorégraphique, Volume 4, Java Edition, Collection L’Accordéon, oct./nov., pp. 14-17
Numéro :
4
Pagination :
14-17
Date de publication :
2018
Discipline(s) HAL :
Sciences de l'Homme et Société/Art et histoire de l'art
Résumé :
La figure de la sirène apparaît dans plusieurs œuvres littéraires, picturales, chorégraphiques, de la petite sirène d'Andersen au mythe de la Lorelei en passant par le chant des sirènes dans L'Odyssée, la sirène qui surplombe ...
Lire la suite >La figure de la sirène apparaît dans plusieurs œuvres littéraires, picturales, chorégraphiques, de la petite sirène d'Andersen au mythe de la Lorelei en passant par le chant des sirènes dans L'Odyssée, la sirène qui surplombe Copenhague, les peintures de John William Waterhouse ou le ballet Ondine. On peut voir en elle une figure féministe avant l’heure, mais aussi à l’inverse un fantasme construit par le désir masculin. En fusion avec la nature, au plus près de ses besoins, la sirène est presque toujours en mouvement. Qu'elle se laisse dériver, portée par les vagues, s'arrête dans une contemplation temporaire sur un rocher désert, attende les naufrages qui lui apporteront de nouvelles proies sans effort ou essaye – en vain – d'établir un dialogue compréhensible avec les êtres humains occasionnellement rencontrés, il nous faut la mettre en relation avec son mode de voyage : la vague.Lire moins >
Lire la suite >La figure de la sirène apparaît dans plusieurs œuvres littéraires, picturales, chorégraphiques, de la petite sirène d'Andersen au mythe de la Lorelei en passant par le chant des sirènes dans L'Odyssée, la sirène qui surplombe Copenhague, les peintures de John William Waterhouse ou le ballet Ondine. On peut voir en elle une figure féministe avant l’heure, mais aussi à l’inverse un fantasme construit par le désir masculin. En fusion avec la nature, au plus près de ses besoins, la sirène est presque toujours en mouvement. Qu'elle se laisse dériver, portée par les vagues, s'arrête dans une contemplation temporaire sur un rocher désert, attende les naufrages qui lui apporteront de nouvelles proies sans effort ou essaye – en vain – d'établir un dialogue compréhensible avec les êtres humains occasionnellement rencontrés, il nous faut la mettre en relation avec son mode de voyage : la vague.Lire moins >
Résumé en anglais : [en]
The figure of the mermaid appears in several literary, pictorial, choreographic works, from Andersen's Little Mermaid to the myth of Lorelei through the song of the sirens in The Odyssey, the mermaid who overlooks Copenhagen, ...
Lire la suite >The figure of the mermaid appears in several literary, pictorial, choreographic works, from Andersen's Little Mermaid to the myth of Lorelei through the song of the sirens in The Odyssey, the mermaid who overlooks Copenhagen, the paintings of John William Waterhouse or the ballet Ondine. We can see in her a feminist figure ahead of her time, but also conversely a fantasy constructed by masculine desire. In fusion with nature, as close as possible to its needs, the mermaid is almost always on the move. Whether it lets itself drift, carried by the waves, stops in temporary contemplation on a deserted rock, waits for shipwrecks which will effortlessly bring it new prey or tries – in vain – to establish an understandable dialogue with beings. humans occasionally encountered, we must relate it to its mode of travel: the wave.Lire moins >
Lire la suite >The figure of the mermaid appears in several literary, pictorial, choreographic works, from Andersen's Little Mermaid to the myth of Lorelei through the song of the sirens in The Odyssey, the mermaid who overlooks Copenhagen, the paintings of John William Waterhouse or the ballet Ondine. We can see in her a feminist figure ahead of her time, but also conversely a fantasy constructed by masculine desire. In fusion with nature, as close as possible to its needs, the mermaid is almost always on the move. Whether it lets itself drift, carried by the waves, stops in temporary contemplation on a deserted rock, waits for shipwrecks which will effortlessly bring it new prey or tries – in vain – to establish an understandable dialogue with beings. humans occasionally encountered, we must relate it to its mode of travel: the wave.Lire moins >
Langue :
Français
Comité de lecture :
Oui
Audience :
Internationale
Vulgarisation :
Non
Établissement(s) :
Université de Lille
Collections :
Date de dépôt :
2024-01-10T11:38:37Z
Fichiers
- (2018), « Métaphore d’un voyage aquatique »,.pdf
- Non spécifié
- Accès libre
- (2018), « Métaphore d’un voyage aquatique », Voyage, Recherches sur l’espace chorégraphique, Volume 4, Java Edition, Collection L’Accordéon, oct./nov., pp. 14-17
- Accéder au document