La voix des objets dans Le Silence de Louis Delluc
Type de document :
Partie d'ouvrage
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Titre :
La voix des objets dans Le Silence de Louis Delluc
Auteur(s) :
Titre de l’ouvrage :
« Le scénario : une source pour l’histoire du cinéma », numéro hors série de la revue 1895. Revue de l’association française de recherche sur l’histoire du cinéma
Éditeur :
AFRHC
Date de publication :
2020
Résumé :
Dès 1916, Louis Delluc se lance dans l'écriture scénaristique. Il n'aura de cesse de défendre l'unité esthétique de ce type de « littérature cinégraphique » qui devrait égaler, selon lui, la littérature théâtrale. Il pense ...
Lire la suite >Dès 1916, Louis Delluc se lance dans l'écriture scénaristique. Il n'aura de cesse de défendre l'unité esthétique de ce type de « littérature cinégraphique » qui devrait égaler, selon lui, la littérature théâtrale. Il pense par ailleurs que le film doit être réalisé par le scénariste lui-même car il fait tôt l'expérience de la « transposition ratée » de son scénario en film (La Fête espagnole, par Germaine Dulac, 1920). Un film en particulier fait état de sa blessure de cinéaste : Le Silence (1920). Ce film sur l'inexprimable, sur les émotions qui échappent au langage, interroge le chercheur en études cinématographiques, lui-même confronté à la transposition des images en mots dans l'analyse. En réfléchissant à ces passages entre le visuel et le dicible, les auteurs proposent l’utilisation complémentaire de l'archive scénaristique et des images du film comme un moyen d’enrichir l’interprétation des images par celles des mots.Lire moins >
Lire la suite >Dès 1916, Louis Delluc se lance dans l'écriture scénaristique. Il n'aura de cesse de défendre l'unité esthétique de ce type de « littérature cinégraphique » qui devrait égaler, selon lui, la littérature théâtrale. Il pense par ailleurs que le film doit être réalisé par le scénariste lui-même car il fait tôt l'expérience de la « transposition ratée » de son scénario en film (La Fête espagnole, par Germaine Dulac, 1920). Un film en particulier fait état de sa blessure de cinéaste : Le Silence (1920). Ce film sur l'inexprimable, sur les émotions qui échappent au langage, interroge le chercheur en études cinématographiques, lui-même confronté à la transposition des images en mots dans l'analyse. En réfléchissant à ces passages entre le visuel et le dicible, les auteurs proposent l’utilisation complémentaire de l'archive scénaristique et des images du film comme un moyen d’enrichir l’interprétation des images par celles des mots.Lire moins >
Langue :
Français
Audience :
Non spécifiée
Établissement(s) :
Université de Lille
Collections :
Date de dépôt :
2021-06-13T09:57:06Z